Communiqué de presse n° 09 du 31 janvier 2002

Ce mercredi 30 janvier 2002, le tribunal de Clermont-Ferrand a rendu sa décision. Il a choisi de ne pas retenir les différentes demandes et remarques formulées par la CGT en décembre dernier.

L’accord de réduction du temps de travail qui avait été soumis à l’avis des salariés par référendum fin mars, et signé par la seule FCE-CFDT en avril 2001, ne comporte pas de dispositions contraires à la loi. Il peut donc continuer de s’appliquer dans tous les sites de la manufacture.

La CFDT considère que cette péripétie -qui était en réalité une volonté de la CGT d’annuler l’accord- est réglée. Plus rien ne retient maintenant la direction pour mettre en œuvre la totalité des dispositions d’un autre accord. Il s’agit de l’accord instaurant la cessation anticipée d’activité pour certains salariés ayant eu des conditions difficiles de travail.

Les négociations pour la réduction du temps de travail ont été longue et difficles, mais elles ont été l’occasion de sortir de pratiques managériales qui excluaient systématiquement les organisations syndicales. Il y a dix ans la CFDT avait revêtu Bibendum d’un costume préhistorique, le soulignant d’un message : « Les idées du passé ne font pas tourner la roue du progrès ».

Aujourd’hui la CFDT sait que cette page est tournée. Bien évidemment il reste du chemin à parcourir pour que la négociation devienne une pratique courante et un véritable outil démocratique au sein de l’entreprise.

Mais la FCE-CFDT relève ce que d’aucuns considèrent encore comme un défi !

Des négociations concernant l’intéressement sont en cours. D’autres thèmes sont à l’ordre du jour des prochaines semaines.

Déterminée et forte du soutien que lui donne ses adhérents et lui témoignent les salariés, la CFDT continuera d’agir pour négocier et obtenir les changements et les évolutions nécessaires.

Des choix et des actes, tel est ce qui guide la CFDT.