Après l’annonce par Michelin de la fermeture de son usine Kléber de Toul (Meurthe-et-Moselle) en 2009, une quarantaine de militants CFDT et d’élus locaux s’est réunie le 6 novembre autour de responsables syndicaux (Union régionale interprofessionnelle, syndicat Chimie Energie lorrain, fédération, délégué syndical central Michelin) et d’un représentant du cabinet d’expertise Syndex.
Après la présentation de la situation et le décryptage de la stratégie du groupe Michelin, un responsable a rappelé que la fermeture du site Kléber de Toul était dramatique pour le territoire : 826 emplois soit un cinquième de l’emploi des industries du bassin. C’est donc un pan majeur de l’identité et de l’activité industrielle qui s’effondre avec des conséquences négatives sur les territoires adjacents. Le syndicat lorrain souligne le manque de clarté dans la justification de la fermeture de l’usine.
Pour la CFDT, le préalable à toute ouverture des négociations est une expertise pour se doter d’éléments chiffrés socio-économiques et ainsi répondre à cette première question : y a-t-il une solution alternative à la fermeture du site de Toul ?
En parallèle à cette réunion, les responsables de la CFDT ont organisé une conférence de presse réunissant les médias régionaux.
