Suite aux élections professionnelles tenues au sein des usines Michelin de Clermont-Ferrand, la CFDT retrouve le poste de secrétaire au comité d’établissement. Autant dire qu’une nouvelle page vient de se tourner.
Au soir du scrutin du 19 mai, l’équipe CFDT s’est retrouvée pour fêter les résultats obtenus aux élections professionnelles tenues au sein des usines Michelin de Clermont-Ferrand. En totalisant cette année un plus grand nombre de suffrages dans le collège « ouvriers » alors que le nombre d’ouvriers diminue, la CFDT gagne sur un terrain qui ne lui était pas favorable. Elle trouve là une reconnaissance toute particulière. Elle y gagne un siège, qu’elle prend à la CGT ! Quant au collège « agents de maîtrise », si la CFDT laisse un siège tout en obtenant le meilleur résultat, c’est que ce collège est réduit d’un siège au profit du collège « cadres ».
Passé ces résultats, la première réunion du nouveau comité d’établissement a été l’occasion de désigner son secrétaire. La CFDT a été choisie. C’est autour de ce choix que CFDT et CGC ont décidé de travailler ensemble pour le renouveau du comité. L’équipe CFDT, constituée pour une part de nouveaux délégués, s’appuiera sur son expérience passée et sur le programme qu’elle a clairement affiché pendant la campagne électorale. L’accent sera mis sur la solidarité et le rôle que doivent tenir les élus sur les questions économiques liées à l’entreprise. Quant aux œuvres sociales, l’équipe CFDT propose de mener plusieurs réformes afin que tous les salariés et leurs familles, notamment quand elles ne sont pas domiciliées à Clermont-Ferrand, puissent y trouver un réel intérêt et les réponses à leurs préoccupations. C’est donc la totalité des commissions du comité qui vont gagner en dynamisme.
Autant dire qu’une nouvelle page vient de se tourner. Au début de l’année 2001, la CFDT faisait le pari de la modernisation des relations sociales chez Michelin. Non sans difficultés internes, elle prenait ses responsabilités et signait l’accord pour les 35 heures. La direction prenait alors un virage et s’engageait dans la négociation, difficile certes, mais réelle. La CFDT y laissait des plumes, ou plutôt, des adhérents et des voix aux élections. Aujourd’hui, elle trinque à la confiance retrouvée des salariés en la CFDT !
