« L’accord de réduction du temps de travail est parfaitement conforme ». En faisant connaître sa décision, ce mardi 2 juillet 2002, le tribunal de Riom confirme le jugement prononcé précédemment à Clermont-Ferrand.
Cette décision met un terme à l’action de la CGT qui a tout fait pour que l’accord ne voit jamais le jour. Elle a contesté la demande de référendum. Elle a ensuite demandé l’annulation de l’accord pourtant approuvé par les salariés.
Durant une année, la CFDT a su faire face et surmonter les difficultés liées à l’établissement du dialogue. L’accord « 35 heures », signé par elle seule a permis d’ouvrir la voie à d’autres négociations dans l’entreprise (CATS, salaires, intéressement, préretraite).
Les dispositions de l’accord vont continuer de s’appliquer : la réduction du temps de travail (les salariés travaillent entre 5 et 15 jours de moins par an) et les 1000 embauches prévues. La décision du Tribunal va permettre, dès à présent, le départ de plusieurs centaines de salariés en cessation anticipée d’activité. Cela concerne en particulier les ouvriers postés qui ont eu des conditions de travail difficiles.
En septembre prochain va s’ouvrir la négociation sur les relations sociales. Sujet remarquable pour une entreprise que beaucoup croyaient il y a deux ans encore, « socialement fossilisée ».
Confortée dans la justesse de ses choix, la CFDT va poursuivre sa démarche de dialogue et de recherche d’accords pour que les salariés trouvent leur compte dans une entreprise en évolution. C’est aussi la place et le rôle du syndicalisme qui se définit au sein de la manufacture.
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