Pour la seconde fois, la fédération a rencontré à Clermont-Ferrand la direction de Michelin sur la question de l’évolution de carrière des délégués. Il y a un an, les responsables de l’entreprise répondaient à la demande fédérale et reconnaissaient, sans toutefois parler de répression syndicale, que le déroulement de carrière de certains délégués pouvait avoir été pénalisé. La direction avait accepté le principe de l’examen des dossiers au cas par cas, en privilégiant le règlement dans le cadre d’une conciliation transactionnelle avec chacun des intéressés, le recours au tribunal restant possible en cas de désaccord.
A ce jour, deux dossiers sont quasiment réglés. D’autres sont sur la bonne voie. Les procédures judiciaires qui avaient été engagées ont été arrêtées.
Dans quelques mois, un nouveau point sera réalisé sur le sujet, des nouvelles demandes devant être présentées par des délégués. Ce sera aussi, peut-être, la période où s’engagera une négociation, qui était inenvisageable il y a quelques années, sur le dialogue social et le droit syndical !
