Les délégués de deux syndicats français, représentant des salariés du Groupe Saint Gobain, ont réaffirmé, aujourd’hui, leur soutien et solidarité active aux travailleurs de Saint Gobain aux Etats-Unis. Ils ont choisi de s’affilier au Syndicat international des travailleurs unis de l’automobile, de l’aérospatiale et de l’outillage agricole, TUA, et sont confrontés à une résistance continuelle de la part de la compagnie.

Les représentants de TUA, accompagnés et soutenus par la Fédération internationale des syndicats des travailleurs de la chimie, de l’énergie, des mines et des industries diverses, ICEM, ont rencontré leurs homologues français aujourd’hui à Paris.

Le 24 août 2001, une majorité des salariés de Saint Gobain à Worcester, Massachussetts ont voté en faveur de TUA. Durant la campagne syndicale, la direction a fait subir aux salariés des menaces et des pressions contre ceux supportant le syndicat.

Plutôt que d’accepter le résultat des élections, Saint Gobain résiste à la reconnaissance du syndicat et porte une plainte sans fondement. Cette plainte vise un parlementaire américain, James Mc Govern. Saint Gobain prétend que le parlementaire Mac Govern n’a pas le droit d’apporter son soutien aux travailleurs de ce district.

L’attitude de la compagnie a été condamnée par d’autres membres du congrès, y compris le Sénateur Edward Kennedy.

La FCE-CFDT et la FEDECHIMIE CGT-FO considèrent que l’entreprise multinationale Saint Gobain doit arrêter ses actions anti-syndicales aux Etats-Unis et ainsi démontrer sa volonté de reconnaissance du fait syndical conformément aux Conventions de l’OIT afin que s’ouvrent les négociations collectives.

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