Pour la direction de l’usine Pullflex située près d’Amboise, neuf des 139 salariés que compte encore le site doivent être licenciés. Et d’ouvrir sur le champ les Livre IV (situation économique) et Livre III (mesures sociales) du Code du Travail. La direction annonce qu’elle doit prendre ces mesures avant d’être en difficulté, les constructeurs automobiles ayant subitement baissé leur niveau de commandes…
Mais ni l’équipe syndicale locale, ni le Syndicat Chimie Energie Centre Val de Loire ne l’entendent de cette oreille. Pour eux, la direction ne peut prétexter une évolution soudaine du marché. La chose était prévisible, et l’entreprise se devait notamment de développer son activité liée au bâtiment. Les salariés n’ont pas à faire les frais d’une organisation au jour le jour, d’autant que la chambre patronale n’a de cesse de vanter la gestion prévisionnelle des emplois. La FCE-CFDT craint pourtant que ces licenciements annoncés ne soient que la partie visible de l’iceberg qui pourrait entraîner l’usine à sa fermeture dans les prochains mois.