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Les tracas de la France d’en bas

Les 10 et 11 juin, les membres du CNB ont fait le point sur le fonctionnement des branches territoriales et l’activité de la branche. Au moment où on parle beaucoup de la France d’en bas, les réalités de la plasturgie ont apporté un éclairage intéressant sur le ressenti des militants et la nécessité de mettre en valeur la solidarité de branche.

Les 10 et 11 juin, les membres du CNB ont fait le point sur le fonctionnement des branches territoriales et l’activité de la branche. Au moment où on parle beaucoup de la France d’en bas, les réalités de la plasturgie ont apporté un éclairage intéressant sur le ressenti des militants et la nécessité de mettre en valeur la solidarité de branche.

Il faut dire que les paritaires récentes, sur le travail de nuit, les salaires ou les classifications, ont montré que le patronat de la plasturgie argue des réalités de sous-traitance et de mauvaise conjoncture pour négocier a minima. Ce qui a conduit pour l’instant à l’échec, sauf sur le travail de nuit où il fallait obtenir des bases de branche sur la protection et les contreparties en temps sans revenir sur les acquis. La situation est d’autant plus difficile à gérer que de nombreuses entreprises sont petites et souvent sans implantation syndicale. Seule la branche peut améliorer ou préciser la loi. Rien n’empêche, là où c’est possible, de négocier au-delà. Sur les classifications et salaires, un courrier sera envoyé afin de rappeler nos positions, concernant notamment la référence à un pied de grille supérieur au Smic et les moyens de mise en œuvre comme la formation ou de suivi.

Les branches territoriales réunies ces derniers mois ont abordé ces questions. D’une périodicité variable, soit 1 à 3 réunions par an, elles sont limitées du fait du manque de droits des militants, souvent réduits à 10 heures mensuelles. Les autres thèmes abordés sont nombreux : conditions de travail, formation (voire alphabétisation), harcèlement moral, harmonisation de la prime de nuit, juridique, développement… En Maine-Anjou, la principale préoccupation est constituée par des tentatives de licenciement de délégués syndicaux.

Dans les prochains mois, les objectifs de la branche seront d’aboutir sur les salaires et les classifications (si nécessaire en faisant appel aux pouvoirs publics), d’avancer sur le droit syndical, la santé au travail et la prévoyance, de réfléchir formation et gestion prévisionnelle des emplois et des compétences. Concernant ce dernier point, nous aurons bientôt à nous réapproprier les conclusions du contrat d’étude prospective pour adapter nos revendications en lien avec le rôle de la CPNE et de Plastifaf.

Enfin un point a été fait après le congrès confédéral et dans la perspective des prud’homales. Il est apparu une très faible implication dans les débats préparatifs considérés par certains comme déconnectés de leurs préoccupations quotidiennes. Comme si nos orientations et la préservation de nos valeurs collectives ne concernaient que les principaux responsables confédéraux et n’étaient pas intimement liées à l’adhésion croissante des salariés !

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