Lors de la seconde paritaire sur les salaires mini dans la branche chimie, la FCE-CFDT a rappelé l’ensemble de ses revendications. Elle demande un engagement réel sur la question salariale centrale pour l’avenir de la convention collective nationale.
Lors de la première réunion paritaire sur les salaires mini dans la branche chimie, la FCE-CFDT avait demandé un rattrapage immédiat de la valeur du point afin de réduire l’écart entre son évolution actuelle et l’inflation. L’augmentation de la valeur du point devait aussi prendre en compte l’inflation et la croissance prévisionnelle pour 2004.
Pour une refonte complète
La FCE-CFDT avait également proposé une refonte complète
du système salarial de la convention collective nationale (CCN).
Lors de la seconde paritaire, nous avons rappelé l’ensemble de nos revendications.
L’Union des industries chimiques (UIC) s’en tient, elle, pour 2004, à une nouvelle application unilatérale de l’augmentation de la valeur du point de branche de 1,5 %. Cela porte le point
à 6,74 e au 1er janvier.
La FCE-CFDT a dénoncé cette proposition d’augmentation unilatérale du point. L’UIC semble reprendre la position de la FCE-CFDT quant à une réflexion globale sur la politique salariale de branche. Elle a en effet proposé l’engagement, au second trimestre 2004, d’une réflexion plus globale en matière de politique de rémunération, du fait des évolutions actuelles du Smic et du décalage entre les salaires réels des entreprises et les mini de branche.
L’intégration de la revalorisation de la valeur du point devrait être intégrée à cette réflexion. S’agit-il d’une véritable volonté de traiter durablement la question salariale dans la CCN ? Nous avons des raisons de ne pas nous faire d’illusions.
La FCE-CFDT demande un engagement réel sur cette question centrale pour l’avenir de la CCN.
Réduire les inégalités
Notre objectif dans cette négociation est de bâtir une politique salariale de branche attractive, qui constitue un socle commun aux entreprises et qui réduise les inégalités entre les salariés de la branche. La prochaine étape pour la FCE sera d’élaborer des revendications pour une nouvelle politique salariale de branche. Le travail engagé au travers de l’enquête salaires en 2003 constituera la base de notre réflexion.
La prochaine paritaire du 8 janvier 2004 portera sur la question des modalités de l’allocation de départ en retraite, suite à la mise en œuvre des retraites anticipées pour les carrières longues.
