A l’initiative du ministère de l’Emploi, les partenaires sociaux de la branche Caoutchouc se sont réunis le 3 avril dernier dans les locaux du ministère. Objectif principal, sortir de la situation de blocage dans laquelle se trouve la branche sur les rémunérations. Pour relancer le processus de négociation, le ministère avait délégué un agent de l’Etat.
Le représentant de la chambre patronale a d’abord pris acte de la démarche du ministère. Il a ensuite proposé, en accord avec les organisations syndicales, l’ouverture dans les prochaines semaines de nouvelles négociations sur l’évolution des minima dans la branche.
Pour la FCE-CFDT, ces nouvelles négociations sont indispensables pour poursuivre son engagement dans le dialogue social de la branche. C’est pourquoi, la négociation salariale qui s’ouvrira le 10 mai prochain devra trouver une issue positive pour l’avenir du secteur du caoutchouc.
La Commission nationale de négociation collective analyse régulièrement les évolutions des conventions collectives. Elle a dernièrement pointé du doigt un certain nombre de branches professionnelles en difficulté, voire en situation de blocage. C’est le cas notamment de la branche Caoutchouc dans le domaine des minima.
Mis à part l’année 2005 durant laquelle la seule CFDT signait l’accord sur les minima, la branche Caoutchouc est restée dix ans sans accord salarial. En 2006, une fois encore, les négociations se soldaient sur un constat d’échec. Et l’effet conjoint de la stagnation des minima de la branche et de l’augmentation du Smic aura eu pour conséquence des minima en-dessous du Smic.