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Les priorités REVENDICATIVES de l’Union fédérale des Retraités

Trois fois par an, le Conseil de l’Union fédérale des Retraités (UFR) se réunit avec des représentants de chacune des sections syndicales de retraités (SSR).

Trois fois par an, le Conseil de l’Union fédérale des Retraités (UFR) se réunit avec des représentants de chacune des sections syndicales de retraités (SSR). Ce sont les 12 membres du bureau de l’UFR (dont son animateur, aujourd’hui Alain Hazemann du Syndicat Chimie Energie Lorraine) qui assurent la mise en œuvre du plan de travail défini. Parmi les priorités revendicatives de l’UFR : l’évolution des pensions, le régime complémentaire mutualiste des Industries électrique et gazière (IEG), les maladies professionnelles, la prime exceptionnelle de complément retraite dans les IEG, et la charte financière de l’Union confédérale des Retraités (UCR).

L’évolution des pensions
Comme l’UCR, la FCE-CFDT revendique la progression du pouvoir d’achat des pensions, notamment des plus basses. Comme pour l’UCR, son objectif est qu’aucune pension ne descende en dessous du Smic, notamment les pensions de réversion. La loi de 2003 prévoit d’atteindre 85 % du Smic en 2008. Il faudra ensuite franchir de nouvelles étapes.
Dans la branche IEG, la FCE-CFDT revendique de faire progresser le minimum de pension, en le faisant passer du NR 80 au NR 100.
Pour la FCE-CFDT, les pensions doivent continuer d’être indexées sur le salaire national de base, dont l’évolution est liée aux négociations salariales.

Le régime complémentaire mutualiste des IEG
La FCE-CFDT demeure opposée aux décrets de 2005 qui ont abouti à l’arrêt du financement direct de la part versée jusqu’ici par les directions. Dorénavant, la partie « retraités » du régime n’est plus financée que par leurs propres cotisations et par la cotisation de solidarité des actifs. La FCE-CFDT revendique toujours un financement à 50 % par les directions.
Pour la négociation de branche qui va s’ouvrir concernant le 3è niveau de couverture (ou complémentaire), la FCE-CFDT revendique que les retraités soient inclus, alors que les directions ne veulent y inclure que les actifs.

Les maladies professionnelles
Comme les salariés, les retraités sont concernés par les maladies professionnelles. De nombreux militants retraités de la fédération s’impliquent dans des actions de ce type. C’est le cas dans plusieurs des syndicats de la fédération, dont le syndicat lorrain, qui notamment prennent en charge des dossiers auprès du Fonds d’Indemnisation des Victimes de l’Amiante (Fiva). La FCE-CFDT continuera de se battre pour une juste réparation des préjudices subis dans ce cadre.

La prime exceptionnelle de complément retraite dans les IEG
Début 2006, la prime de 122 euros que les retraités des IEG percevaient, a été unilatéralement supprimée par les directions et la Caisse nationale de Retraite des Industries électrique et gazière (Cnieg). Les directions et la Cnieg n’ont pas le droit de rayer d’un trait de plume un avantage acquis depuis 18 ans. La FCE-CFDT s’est opposée avec force à cette suppression. En mars 2006, une pétition électronique a été organisée auprès des directions. La FCE-CFDT appelle aujourd’hui ses militants et ses adhérents à organiser des initiatives locales (requêtes en commission secondaire, pétitions, rassemblements, rencontres avec les directions, etc.) pour le rétablissement de cette prime.
Cette prime était liée aux accords d’intéressement signés par la FCE-CFDT. Sans ces accords, les retraités n’auraient rien perçu pendant toutes ces années. Il est bon de le rappeler au moment où certaines organisations syndicales qui n’ont signé aucun accord, se font les défenseurs d’une prime qu’elles n’ont jamais contribué à obtenir.

La charte financière de l’UCR
A compter de janvier 2007, se met en place, comme pour les actifs, la nouvelle charte financière confédérale, modifiée au dernier congrès confédéral qui s’est tenu à Grenoble en juin 2006. Jusqu’ici, la charte financière de l’UCR était en parts fixes. Elle passe désormais en pourcentages. En décembre 2005, la fédération et l’UCR avaient signé un protocole qui prévoit une part minimum de 50 % de la cotisation moyenne restant à la charge de l’UTR, reversée à la SSR. Il reste maintenant à faire vivre ce protocole, en bonne entente avec les UTR.

L’UFR
En 1997, lors de sa création, la FCE-CFDT faisait le choix de fédérer les retraités au sein de la fédération, dans des syndicats Chimie Energie communs aux actifs et aux retraités. Ce choix sera confirmé lors des congrès fédéraux qui suivront. Chaque syndicat Chimie Energie est donc doté d’une section syndicale de retraités (SSR) avec, parfois, des relais locaux au niveau départemental. C’est l’Union fédérale des Retraités (UFR) qui coordonne les 27 SSR.

L’UCR
L’Union confédérale des Retraités (UCR) est l’organisation qui rassemble l’ensemble des retraités de tous les secteurs. Depuis le congrès confédéral de Cherbourg de mai 2000, les retraités sont organisés de manière inter professionnelle en Unions territoriales de Retraités (UTR), en général de taille départementale. La fédération est représentée dans les instances de l’UCR. Au bureau de l’UCR, c’est Auguste Suc du Syndicat Chimie Energie Rhône Alpes Ouest qui représente la fédération. Et au conseil de l’UCR, Alain Hazemann du Syndicat Chimie Energie Lorraine.

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