Nos partenaires

A la une

TROUVEZ LE SYNDICAT LE PLUS PROCHE DE VOUS

Les patrons refusent de négocier les salaires minima

La négociation des salaires minima dans la branche caoutchouc a tourné court. Les propositions et contre-propositions de la CFDT se sont heurtées à une chambre patronale pleurnichant par anticipation sur les perspectives 2005.

La négociation des salaires minima dans la branche caoutchouc a tourné court. Les propositions et contre-propositions de la CFDT se sont heurtées à une chambre patronale pleurnichant par anticipation sur les perspectives 2005.

Le 16 septembre 2004, la réunion paritaire de négociation des salaires minima de la branche caoutchouc a débuté par l’examen des statistiques inscrites dans le rapport annuel de branche.

Force est de constater que les choses vont plutôt bien dans
un secteur porté, pour l’essentiel, par l’industrie automobile.
Du côté des effectifs, une légère érosion globale se confirme même si le nombre d’agents de maîtrise et de cadres augmente.

Côté salaires pourtant, les chiffres sont éloquents : le salaire moyen des ouvriers a diminué entre 2002 et 2003. Constat que la chambre patronale justifie comme incidence des départs en retraite et préretraite, du passage aux 35 heures et des
réorganisations mises en place permettant, notamment, de réduire le recours aux heures supplémentaires.

Lors de la négociation proprement dite, les revendications de la CFDT ont clairement mis l’accent sur les bas salaires :
revalorisation de la grille des minima, de la prime d’ancienneté et des taux effectifs garantis, véritable garantie pour les
coefficients 130 à 225.

En réponse, la délégation patronale a proposé d’augmenter la valeur du point de 5,62 à 5,69 e, soit une augmentation de 1,24 %, et un coefficient 130 passant de 1 170 à 1 195 e. Autant dire, une vraie provocation ! Les patrons ont aussi développé un discours des plus pleurnichards quant à la revalorisation du Smic annoncé pour juillet 2005 :
« c’est une difficulté à laquelle il nous faut faire face dès maintenant ».

Pour sortir de l’impasse, la CFDT a fait des contre-propositions en lâchant du lest sur la prime d’ancienneté.En refusant tout
compromis, les patrons ont montré qu’ils étaient venus pour répondre à l’obligation légale d’une réunion sur les salaires, sans réelle volonté d’aboutir !

À LIRE AUSSI

Lors de la dernière réunion de   négociation sur les salaires dans  la branche Miroiterie, la seule   préoccupation de la FCE-CFDT était, comme
Send this to a friend