Le rappel à l’ordre du ministère du Travail, et le courrier de la Fédération demandant en urgence l’ouverture de la négociation et la revalorisation annuelle du SMIC ont poussé la chambre patronale de la Distribution et du Commerce de gros à négocier, en ce début d’année, la grille des minima conventionnels.
Seule notre organisation syndicale a fait des propositions chiffrées, et a su déployer ses arguments lors de la paritaire en visioconférence du 17 janvier 2022.
La FCE-CFDT a convaincu la chambre patronale, et a obtenu :
– 63,76 € pour l’ensemble des coefficients, de l’ouvrier au cadre, ce qui représente pour le 1er coef de la grille une augmentation de 4,14% et une augmentation de 1,50% pour le dernier coef.
– Une augmentation de la prime de panier de nuit de 3% également, soit 6,10 €, et 2 jours supplémentaires pour que les salariés puissent s’occuper de leur enfant en cas de maladie chronique ou de cancer. Ce qui porte le nombre à 4 jours au déclenchement de la maladie et 1 jour annuel. Ce congé est pris en charge à 100% par les employeurs, et ces jours pourront être posés en demi-journée.
Cependant, un nouvel écrasement de la grille reste possible si le SMIC augmente dans le courant de l’année. Il s’agit d’un effet mécanique que cette négociation n’a pu éliminer.
La FCE-CFDT a signé l’accord de branche sur les minima conventionnels ; il sera applicable au 1er février 2022.
La FCE-CFDT remercie l’ensemble des militants négociateurs qui ont donné leur temps, leur énergie et leur expertise dans ce travail.