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Les histoires d’amour finissent mal…

Il était important de parler de celui qui partage notre vie pendant de nombreuses années, qui est source d’anxiété, de bonheur, de déception, mais aussi de réussite, et d’épanouissement…. Vous l’aurez compris « parler du travail ».

Ilétait important de parler de celui qui partage notre vie pendant de nombreusesannées, qui est source d’anxiété, de bonheur, de déception, mais aussi deréussite, et d’épanouissement…. Vous l’aurez compris « parler du travail ».
Qui n’a pas entendu dans saplus tendre enfance « le travail c’est la santé », « travailledur et tu seras récompensé », « hors du travail, point de richesses »… et pourtant après quelques années de vie commune avec le « travail »comme dans une relation amoureuse, la joie ou la peine peuvent être grande. Onpeut s’y épanouir, s’y investir, s’y retrouver mais aussi s’y perdre, ysouffrir, voire en mourir. On le pense éternel, fidèle et reconnaissant mais ilpeut devenir ennuyeux, ingrat ou encore se terminer sur un claquement de doigt,un licenciement ou une mise au placard. Un beau jour remplacé par un plusjeune, on le regarde s’en aller : on peut rester au bord du chemin, mais parfoisaussi, comme en amour, une nouvelle histoire commence.
Amour et travail peuvent êtreanalogues qu’ils soient contractualisés ou non. Mais si ce sont deuxaspirations essentielles pour beaucoup, le travail n’est pas un sentiment etnotre action sur celui-ci revêt d’une responsabilité collective.
La notion de travail ne peutêtre étudiée qu’au regard de la société dans laquelle il s’exerce. Pour la trèsgrande majorité d’entre nous, il permet d’assouvir de manière autonome sesbesoins primaires de logement, de nourriture. C’est donc un enjeu de survie quise traduit par l’accès à l’emploi rémunéré. Le travail se définit ensuite parl’activité qu’il engendre, manuelle ou intellectuelle, artisanale, commerciale,industrielle, servicielle, artistique… Il peut ainsi devenir émancipateur parsa nature. Le caractère de qualité de travail devient ainsi mesurable par lapersonne qui le réalise et se réalise en travaillant. Cela passe par uneréflexion sur l’utilité du travail, à la fois au niveau de l’entreprise, mais ausside la société. Il faut également se pencher sur les relations entretravailleurs, l’Homme animal social par nature, n’existe qu’en regard de sesrelations avec l’autre, le travail est donc facteur d’intégration et dereconnaissance sociale.
Une rémunération juste estnécessaire et elle traduit aussi la reconnaissance de la société envers letravailleur. Enfin l’absence de travail ne doit pas conduire à l’exclusion etc’est pourquoi les réflexions sur le revenu minimal d’existence et sur lesdroits au chômage doivent être amplifiées, c’est un préalable à une société quiprotège, qui intègre et qui émancipe. Pour la FCE-CFDT, dans un environnement mouvant,il faut redonner du sens au travail, à son utilité pour chacun et pour toute lasociété … en général…

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