C’est au bord du lac Balaton, à l’ouest de la Hongrie et dans le centre de formation de la fédération syndicale hongroise de la chimie, VDSZ, que les participants ont poursuivi les travaux commencés en octobre 2008 sur les Comités d’entreprises européens. Ce projet de travail syndical européen, initié par VDSZ, a rassemblé une vingtaine de participants venus de Hongrie, de Roumanie et de France. La FCE était présente avec des délégués des entreprises Sanofi Aventis, GDF Suez, Michelin, Hutchinson et Goodyear.
Cette seconde session, tenue les 8 et 9 mai a été l’occasion, actualité oblige, de débattre des effets de la crise dans les entreprises et de l’absence, ou presque, de traitement du sujet par les Comités d’entreprise européens.
Les discussions se sont engagées sur l’attitude que prennent les entreprises quant à l’organisation des productions et la commercialisation face à la crise. Ainsi la place et le rôle de la sous-traitance sont bousculés. La question des délocalisations, de même que l’incidence de ces évolutions sur la composition et le rôle des comités ont également été abordés.
Outre l’intervention du secrétaire général de l’Emcef (fédération syndicale européenne de la chimie et de l’énergie), et les contributions d’experts illustrant leurs propos d’exemples concrets, les participants ont travaillé en groupes afin d’élaborer des pistes d’amélioration en termes d’information et de communication. Une préoccupation d’actualité car il s’agit de partager au plus vite les réalités qui traversent des entreprises dont les organisations sont bien souvent orchestrées par des directions qui gouvernent à l’échelle de la planète.
L’information, objet central de ce séminaire européen, a été réexaminée à travers la synthèse réalisée par les animateurs de VDSZ du travail intersession effectué par les participants. On retiendra que s’il existe un langage commun sur l’information, les réalités sont loin d’être identiques selon les entreprises et la composition des comités. Des informations trop généralistes et parfois médiocres ; des problèmes de langues . Des comités réalisent cependant des études et d’autres ont des stratégies de communication. Il ressort aussi que de nombreuses entreprises de dimension européenne rechignent à mettre en place un comité. « Un outil qu’il nous faut perfectionner… et dans lesquels les syndicats doivent prendre toute leur place ».
