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Les classifications ont trouvé un stylo pour signer l’accord

Dix-huit ans de négociation pour aboutir enfin à un accord ! Pour l’anecdote, c’est Jacques Kheliff, l’actuel secrétaire général de la fédération, et ce jusqu’au 31 décembre de cette année, qui a ouvert le dossier ! Juste avant son départ, il sera arrivé à maturité après son traitement par plusieurs secrétaires nationaux successifs !

Dix-huit ans de négociation pour aboutir enfin à un accord ! Pour l’anecdote, c’est Jacques Kheliff, l’actuel secrétaire général de la fédération, et ce jusqu’au 31 décembre de cette année, qui a ouvert le dossier ! Juste avant son départ, il sera arrivé à maturité après son traitement par plusieurs secrétaires nationaux successifs !

Cet accord de classification s’appuie sur le principe des critères classant en 5 niveaux et 18 positions hiérarchiques. Il présente une grille unique des employés/ouvriers aux cadres. Il s’agit de mettre en place un outil performant qui permette de positionner les salariés dans les nouveaux métiers des organisations d’entreprises.

La volonté de la fédération est de créer un outil qui permette aux équipes syndicales d’obtenir la reconnaissance de l’évolution professionnelle des salariés. Cet accord doit répondre à cette attente, sans pour autant laisser penser que ce sera évident et simple. La préparation de dossiers étayés, la persuasion voire éventuellement le rapport de force resteront des outils des délégués.

A partir de l’observation et de l’analyse du travail réellement effectué par un salarié, l’accord sera un support pour argumenter les demandes d’évolutions de carrière. La possibilité de demander la révision de sa situation tous les deux ans est inscrite dans le texte.

La FCE-CFDT soutenue par les autres organisations syndicales a obtenu la reconnaissance de la polyvalence comme une donnée de la compétence. Dans les entreprises les délégués devront maintenant veiller à la mettre en œuvre. L’accord établit également une nouvelle base pour la grille de salaire qui restera mensuelle à 35 heures Les coefficients étant de type numérique, une formule mathématique de calcul des salaires minima est contractualisée.

La mise en place de l’accord dans l’entreprise se fera sous le contrôle d’une commission comprenant des représentants de la direction et des organisations syndicales signataires. Il pourra être envisagé des formations pour appréhender les mécanismes des classifications tels qu’ils sont prévus. La FCE proposera aux équipes syndicales de les former à l’analyse du travail réel et à sa traduction en revendication de classification.

La mise en place des nouvelles classifications est un enjeu important et la signature de l’accord n’est que le début d’un processus. Espérons simplement qu’il ne faudra pas 18 nouvelles années pour qu’il prenne son plein essor.

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