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LE TEQ FéDéRAL évolue…

La démarche fédérale Travail en Questions (Teq) se devait de renforcer le suivi des sections syndicales d’entreprise au delà de l’enquête elle-même et de sa restitution

La démarche fédérale Travail en Questions (Teq) se devait de renforcer le suivi des sections syndicales d’entreprise au delà de l’enquête elle-même et de sa restitution. Pour cela, un nouvel outil de formation sera à disposition des syndicats Chimie Energie territoriaux au début de l’année 2008.

UNE EVOLUTION DE FORME ET DE FOND. Jusqu’à présent, l’outil de formation à disposition ne se composait que de deux modules : un module de formation à l’enquête Teq et un module de formation à sa restitution à la section. L’objectif était de faciliter l’accompagnement des sections par les syndicats afin de construire un projet revendicatif local.

Le nouvel outil de formation, lui, se présentera sous la forme de cinq modules, construits sur le modèle des micromodules qui existent déjà en matière de développement. Ces modules de formation, encore en cours d’élaboration et d’expérimentation, suivront un « cursus » et permettront aux sections de mettre en œuvre des pratiques syndicales adéquates. Car, si la philosophie du Teq reste inchangée, c’est bien au niveau de la prise en charge et de la formation des sections que se fait l’évolution. Ainsi le premier module de la nouvelle formule permettra de faire le point sur les pratiques syndicales de la section qui souhaite engager une démarche Teq. Dans l’hypothèse où celle-ci ne serait pas prête, un travail préalable sur ses pratiques syndicales lui sera proposé.

?Afin que le Teq devienne véritablement un outil au service de
l’action revendicative et du développement de la CFDT.

Il s’agira aussi de mieux accompagner les sections après la restitution de l’enquête, en prenant le temps de retourner sur le terrain, de mobiliser les salariés pour construire le rapport de force, et de récolter les fruits du travail en adhésions.

La formation ainsi remodelée sera portée dans les syndicats Chimie Energie par des militants maîtrisant à la fois le Teq comme les pratiques syndicales. Afin que le Teq devienne véritablement un outil au service de l’action revendicative et du développement de la CFDT.

LES OBJECTIFS CONFEDERAUX
C’est en 1994 que la confédération démarre le chantier Travail en Questions (Teq). Il a pour but de détecter les aspirations et les problèmes des salariés face à leur travail et ses évolutions, de les traduire ensuite en propositions dans le cadre des valeurs de la CFDT. Pour cela, un formulaire d’enquête de plusieurs pages est élaboré. Support de rencontre des salariés, il permet de recueillir les informations. Une fois rempli par un échantillon représentatif de salariés, il est envoyé à la confédération qui analyse, trie et restitue les informations. Ce qui permet par la suite de construire des revendications syndicales.
Mais le Teq poursuit aussi un second objectif : celui de renforcer les pratiques syndicales des équipes de la CFDT, en les dotant d’un outil qui leur permet de rencontrer les salariés pour enquêter et leur restituer plus tard les résultats de cette enquête.


LA DEMARCHE FEDERALE

La FCE-CFDT engage en 2003 une première expérimentation autour du Teq. Six syndicats Chimie Energie y sont acteurs et quinze sections syndicales d’entreprise y participent. Neuf mois plus tard, un premier bilan est tiré de cette expérience : une démarche très positive pour les pratiques syndicales et la reconquête du terrain. Il apparaît aussi que les sections ont du mal à s’organiser pour mener l’enquête, du fait de pratiques syndicales à revisiter. On note également un certain décalage entre les attentes des salariés et les revendications portées localement par les équipes CFDT. Il manque alors clairement le lien avec le développement.

En septembre 2005, est lancée une seconde campagne revendicative autour du Teq. Sur un objectif de 10 000, 8 600 enquêtes ont déjà été réalisées à fin 2006. Le bilan est satisfaisant sur la plan quantitatif.

Sur le plan qualitatif, les expériences menées jusqu’au bout montrent l’intérêt de la démarche. Cependant, les constats faits en 2003 restent les mêmes.

Aujourd’hui encore, certains syndicats Chimie Energie n’ont pas engagé de démarche Teq. Parmi ceux qui l’ont déjà mise en œuvre, certains l’ont confiée à des spécialistes des conditions de travail, pas toujours en lien avec les pratiques syndicales et la politique de développement des syndicats. D’une manière générale, les sections ne récoltent pas toujours les fruits de leur travail, et le Teq ne renforce pas les sections en nombre d’adhérents comme il le pourrait. C’est pourquoi, le groupe de travail fédéral Teq, composé de membres de l’équipe nationale de Développement et du groupe fédéral de Formation, a proposé des évolutions de la démarche fédérale.

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