Dans la suite logique de son congrès d’octobre 2021, le Syndicat Artois-Val-de-Lys (AVDL) a réalisé un autodiagnostic, les 24 et 25 février dernier. Familier de cet outil (c’est leur troisième édition), le syndicat est convaincu de son efficacité. Une quinzaine de conseillers se sont retrouvés pendant ces deux jours pour établir leur diagnostic et construire leur plan d’action.
L’ambiance studieuse fut ponctuée de débats engagés et de riches échanges. Si les objectifs affichés dans leurs attentes étaient d’assurer une continuité et de souder le collectif, la volonté de se structurer davantage pour répondre aux enjeux du développement et du renouvellement des militants s’est aussi affirmée. Le secrétaire général, Patrick Sieradski, sait qu’il peut compter sur un collectif investi et exigeant.
Les axes retenus dans le plan de travail sont en cohérence avec leurs pratiques :
1 / Partager sur un drive avec les sections syndicales, les supports comme les tracts et accords signés. L’objectif poursuivi étant de donner aux équipes des éléments concrets facilitant le travail revendicatif des délégués syndicaux.
2 / Le développement, tant sur les sections existantes que sur les implantations. La commission Développement sera le chef d’orchestre et optimisera les fichiers déjà constitués pour organiser les actions du syndicat. Un effort sera fait sur le suivi et la valorisation des résultats obtenus pour entretenir la motivation des équipes.
3 / Être plus nombreux : renforcer la vie démocratique du syndicat en ayant toutes les sections présentes aux réunions de conseil, afin de renforcer le lien de proximité et travailler sur la GPEC militante en anticipation des évolutions, et faire monter en compétences les militants.
La feuille de route va maintenant soutenir l’action du syndicat, avec un point d’étape prévu en fin d’année 2022 avec l’EPI. Une chose est sûre, c’est qu’« on se dit quoi » en bon parlé béthunois !
