L’épidémie du Sras se développe et les considérations économiques occultent les précautions sanitaires.
Concertation, volontariat, information et recommandation médicale sont les préalables exigés par notre fédération pour les salariés concernés par un départ vers l’Asie. Pas de déplacement dans les zones à risques sans absolue nécessité. L’épidémie se développe et les considérations économiques occultent les précautions sanitaires.
De nombreux salariés de notre champ professionnel sont exposés, sans information ni mesure préventive de leurs employeurs.
Les cas des salariés relevant de l’industrie du verre Arc international, mais aussi les agents d’EDF de la division technique générale illustrent le manque de prise au sérieux de cette épidémie par les directions d’entreprise. Tant pour ceux d’Arc international que pour EDF, les institutions du personnel ont été avisées alors que des salariés pouvaient être contaminés par le virus, ou à la dernière minute, alors que les agents étaient sur le point de partir. Nous sommes très loin du principe de précaution pourtant impératif dans ce cas, comme dans toute situation qui touche à la santé des salariés. Les équipes syndicales doivent vérifier auprès des directions :
• la nécessité absolue du déplacement,
• la réalité du volontariat manifesté après information médicale individuelle,
• la limitation des contacts inutiles dans les zones affectées,
• la mise en place d’une logistique d’accueil et de prise en charge médicale éventuelle pendant le séjour,
• l’information dès le retour, par le médecin du travail, sur les recommandations à observer pendant 10 jours.
En l’absence de ces mesures minimales, les salariés peuvent utiliser leur droit de retrait parallèlement au droit d’alerte exercé par les représentants du personnel.