Les salariés des entreprises de la Répartition pharmaceutique ont démontré, pendant la crise de la Covid-19, leur engagement aux missions de service public de leur entreprise. Après une forte activité lors du début du confinement, puis d’une chute d’activité de près de 25%, la reprise est là, même si, pour la plupart, elles ont toujours recours à l’activité partielle. Côté négociation de branche, si le premier mois, la gestion pour la chambre patronale, la CSRP (Chambre syndicale de la Répartition pharmaceutique), a été d’accompagner ses adhérents, elle a très vite renouée le contact avec les organisations syndicales afin de poursuivre le calendrier social programmé en début d’année. Seule une réunion a été annulée et remplacée par deux échanges téléphoniques, en attendant de mettre en place un système de visioconférence. C’est dans ces circonstances inédites que ce sont tenues une CPPNI sur les salaires minima de branche, ainsi qu’un comité paritaire de gestion des frais de Santé et de Prévoyance. Sur les minima, avec un dernier accord datant de 2017, il était important pour la FCE-CFDT de réévaluer et de sécuriser la grille dans le contexte social actuel. La CFDT a demandé une réévaluation des coefficients les plus bas de 1,5%. Après réflexion, la CSRP n’a pas retenu cette revendication. Même si on ne peut que regretter l’échec de cette négociation, le dialogue continue d’exister, mais jusqu’à quand ? Sans accord, on peut tout de même s’interroger sur l’avenir de la branche quand le sujet des fusions de branches reviendra à l’ordre du jour.

PARCOURS MILITANT, PARCOURS GAGNANT OU COMMENT LA FCE DÉCIDE D’ACCOMPAGNER LES MILITANTS ?
Double page / En CDF de décembre 2024, la Fédération Chimie Energie a dévoilé la démarche qu’elle porte déjà depuis un an : « Accompagner le militant dès son premier mandat jusqu’à la valorisation de son expérience pour construire un véritable parcours qui prendra en compte toutes ses expériences professionnelles et syndicales.