En mai 2005, la FCE-CFDT signait le relevé de conclusions destiné à améliorer le dialogue social au sein du groupe Total. Une signature qui mettait fin au conflit entre la CFDT et la direction du groupe, après cinq jours de grève et l’arrêt des raffineries françaises. Deux ans après, où en est-on dans la mise en œuvre de ce relevé ? Trois accords ont été signés. Un accord européen sur l’égalité des chances et deux accords-cadre de groupe, l’un sur la prévoyance lourde, l’autre sur les handicapés. Le Lundi de Pentecôte est désormais intégralement pris en charge par la direction. Et 25 embauches en contrat à durée indéterminée ont été réalisées sur différents sites industriels. Aujourd’hui, un accord de groupe sur la prévoyance santé, au périmètre de la branche pétrole, et une expertise sur la sous-traitance sont en cours. Reste à engager une négociation sur la création et le soutien d’emplois dans les bassins touchés par les restructurations. Les équipes CFDT y travaillent et n’excluent pas d’ouvrir parallèlement des discussions sur la gestion prévisionnelle des emplois et des compétences. Bref, depuis deux ans, la CFDT n’a pas chômé. Un travail aujourd’hui récompensé par de nouvelles adhésions et une forte progression aux élections professionnelles.