Le groupe fédéral Développement Durable a planché sur la construction de son plan de travail. Ce thème, porté depuis longtemps par la fédération, doit plus facilement se traduire par la construction d’outils, de positionnements et d’actions déclinés par les Comités Nationaux de Branche, lors des négociations, et par les équipes syndicales dans les entreprises. Mais il doit se traduire aussi par l’organisation de débats internes ou la construction de partenariat avec des ONG.
Le groupe s’est saisi en particulier de la loi issue du Grenelle de l’Environnement et des orientations du Paquet Energie/Climat, adoptées par le Conseil européen de décembre 2008.
Au regard de l’actualité et des multitudes de sujets possibles, le groupe a fait le choix de travailler sujet par sujet. Les deux premiers traités sont les rejets de gaz à effets de serre (GES), notamment le CO2, et les énergies renouvelables. La lutte contre le réchauffement climatique va être de nouveau sur le devant de la scène cette année. La Conférence de Copenhague en fin d’année va devoir définir l’après-Kyoto. Et la Commission européenne va devoir traduire le Paquet Energie/Climat en règle d’émissions de GES pour chaque pays et chaque industrie. Déjà fin 2008, la FCE avait pesé pour un équilibre entre la réglementation des rejets et le maintien de l’industrie en Europe. Il faut maintenant que cela se traduise en dispositions concrètes qui ne fragilisent pas l’outil industriel et qui respecte les engagements européens en matière de rejets.
Pour la FCE, la prise en charge concrète du développement durable doit être une véritable opportunité et un identifiant fort pour la CFDT. Cet objectif est aujourd’hui également porté par l’Icem, notre Fédération Internationale de la Chimie, de l’Energie et des Mines. Là aussi, un groupe de travail a été constitué dans lequel la FCE s’implique. Un texte est en cours de construction qui sera validé par le Comité Exécutif de Juin. Il s’en suivra une conférence internationale. Fédérer des énergies concurrentes (charbon, pétrole, gaz, électricité, notamment nucléaire), des situations sociales contrastées (Nord / Sud), des priorités syndicales différentes et des prises en charge du développement durable, elles aussi différentes rend l’exercice difficile. Mais l’Icem a cette ambition que la FCE partage pleinement.