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Le développement durable

Comment concilier progrès économique et social sans mettre en péril l’équilibre naturel de la planète?

Comment concilier progrès économique et social sans mettre en péril l’équilibre naturel de la planète?

Comment rééquilibrer l’exploitation des richesses naturelles entre les pays riches et ceux en voie de développement ? Comment donner un minimum de richesses à ces millions d’hommes, de femmes et d’enfants encore démunis à l’heure où la planète semble déjà asphyxiée par le prélèvement effréné de ses ressources naturelles ?

Et surtout, comment faire en sorte de léguer une terre en bonne santé à nos enfants ?

C’est pour apporter des réponses concrètes à ces questions qu’est né le concept de développement durable.

En 1987, le rapport « Notre avenir à tous » publié par la Commission mondiale pour l’environnement et le développement sous la présidence de Mme Gro Harlem Brudtland, Premier ministre de Norvège, a proposé une définition du développement durable qui fait toujours référence.« Un développement qui répond aux besoins des générations du présent sans compromettre la capacité des générations futures à répondre aux leurs. »

Le développement durable, c’est quoi?

C’est aller vers des modes de vie écologiques et durables. L’empreinte écologique, par exemple, permet de mesurer la pression de l’homme sur la nature. Elle est exprimée en surface de terre et de mer biologiquement productive. Imaginez un « Robinson Crusoé » sur une île…

Ici, l’empreinte écologique de notre Robinson est la surface de l’île dont il a besoin pour vivre en autarcie de façon durable ; subvenir à ses besoins en nourriture, eau potable, chauffage, matériaux de construction, air pur, recyclage des déchets… La survie de notre Robinson dépend de son mode de vie.

Si, par exemple, il décidait de faire un grand feu tous les soirs (en brûlant et coupant tout le bois de l’île), sa survie serait compromise. Logique, non?

A ce jour, si l’on additionne l’empreinte écologique de chaque être humain sur terre, on obtient une planète 1/4… cela signifie qu’il faudrait 1 planète 1/4 à l’humanité pour vivre, c’est-à-dire que notre planète ne contient plus de ressources suffisantes à notre rythme de consommation !

Comment est-ce possible?

Nous sommes collectivement en train de « manger » notre planète.

Nous devons réagir !

Pour y parvenir, les entreprises, les pouvoirs publics et la société civile du monde entier devront travailler main dans la main afin de réconcilier trois mondes qui se sont longtemps ignorés : l’économie, l’environ-nement et le social. À long terme, il n’y aura pas de développement possible s’il n’est pas économiquement efficace, socialement équitable et écologiquement tolérable.

Il y a urgence ! Les chiffres le montrent et pourtant les Etats et les entreprises, la société dans sa globalité, tardent à réagir ! Pourquoi?

La société d’aujourd’hui est basée sur un triptyque destructeur : consommation, et même surconsommation pour certaines ressources naturelles, rentabilité et court terme. Au final, seul l’argent compte.

Ainsi, 20% des humains possèdent 80% des richesses. Ils raisonnent égoïstement et à court terme: quels intérêts auraient-ils à partager ? Les 80% restant n’attendent qu’une chose : prendre une part du gâteau et profiter à leur tour de ce que la société d’aujourd’hui peut offrir. Cela favorise l’immobilisme. Qui prendra le risque de changer le système ?

C’est pourtant un mauvais calcul de ne rien faire. C’est pourquoi nous devons prendre les choses en main. Nous devons apprendre à vivre avec une logique différente ; autant le faire d’une manière volontaire que de manière forcée !

La vision de la FCE-CFDT

Pour la FCE-CFDT, le Développement Durable c’est prendre en compte, en permanence, dans notre activité syndicale, ensemble, trois préoccupations de même importance : l’économique, c’est-à-dire la recherche d’une activité économique permettant le maintien et la création d’emplois et de richesses ; le social en exprimant le fait que ce développement doit satisfaire les besoins humains fondamentaux (y compris l’éducation et la culture), et donc ainsi répondre à un objectif de justice et de cohésion sociales, pour les générations actuelles et futures. Cela implique également une plus juste répartition des richesses à tous les niveaux. L’environnemental, signifiant que le Développement Durable doit contribuer à protéger et valoriser l’environnement et préserver les ressources pour le long terme.

Cette approche nécessite de mettre en œuvre une gouvernance rénovée dans l’entreprise, faisant une large place au dialogue social, et qui intègre les besoins et les attentes des salariés et de leurs représentants, mais aussi ceux des ONG, des associations de consommateurs ou de défense de l’environnement, des clients et fournisseurs, des collectivités territoriales…c’est-à-dire toutes les parties prenantes avec lesquelles l’entreprise est en relation.

Le Développement Durable est avant tout un état d’esprit, une nouvelle approche pour aborder et traiter les sujets auxquels les équipes syndicales sont déjà confrontées dans les entreprises. Les organisations syndicales vont ainsi être amenées à s’ouvrir vers l’extérieur, à débattre et à établir des partenariats avec les autres acteurs de la société civile. C’est la dimension sociétale du Développement Durable qui dépasse le cadre interne de l’entreprise

POURQUOI AGIR ?
je respecte mes valeurs

Nous avons le choix de subir la dictature de la mode, de la société de consommation, des médias, des financiers, de consommer idiot, de jeter, de vivre égoïstement… Mais nous pouvons aussi agir sans attendre les décisions politiques ou l’évolution des entreprises.

Les états et les entreprises agissent bien sûr, mais pas à la hauteur de l’urgence et des enjeux ! C’est pourquoi nous devons passer à l’action, en tant que salarié et citoyen émancipé, capable de se rendre maître de sa vie et d’influer sur celle-ci. Si des millions de personnes agissent dans ce sens, inévitablement, les décideurs devront s’adapter.

L’émancipation signifie ne pas être dans l’attente des grandes décisions mais être acteur, à son propre niveau.

Agir en matière de développement durable, c’est aussi être solidaire, par exemple en prolongeant la durée de vie des objets et en permettant à des personnes à faible niveau de vie d’en bénéficier. Donner ou revendre au lieu de jeter c’est pratiquer la solidarité au quotidien.

Quand on recycle, on favorise toute une filière qui offre des emplois à des personnes parfois en situation précaire ou de réinsertion sociale. Cela rentre aussi dans le domaine du respect de l’autre et des différences.

Le développement durable permet cette solidarité et ce respect que ce soit dans le fait d’économiser l’énergie, de recycler ou par exemple de favoriser les circuits courts.

En fait, agir durablement, c’est respecter les autres, accepter la différence, c’est être solidaire et émancipé. Tout ceci rejoint les valeurs CFDT. Individuellement et collectivement, en tant qu’adhérent CFDT, nous nous devons d’agir car cela nous permet de mettre en conformité nos discours, nos actes et nos valeurs !

La CFDT et ses adhérents représentent un nombre important de personnes. Si celles-ci agissaient, cela contribuerait déjà à changer beaucoup de choses en matière de Développement Durable.

Agir durablement est à la portée de tous. Cela passe par des gestes simples, et ne signifie absolument pas un retour en arrière. Au contraire, c’est prendre le meilleur de notre époque en rejetant les effets pervers.

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