C’est au Tréport, en Haute-Normandie, les 4 et 5 juin 2003, que le comité national de la branche verre s’est réuni. Syndicalisation et développement ont été au centre de la réflexion et des débats. Une opération « pratiques syndicales de terrain » avait été mise au point par le bureau de la branche.
Non loin du Tréport coule la Bresle. C’est la vallée verrière puisque 40 entreprises y emploient environ 1 500 salariés. Ces sociétés appliquent et devront mettre en œuvre la nouvelle convention collective de l’Union des métiers du verre signée le 18 décembre 2002.
Faire connaître aux salariés concernés cette nouvelle convention, susciter l’adhésion à la CFDT, tels étaient les principaux enjeux de ce déplacement. Le CNB, après avoir été rejoint par les syndicalistes de Saint-Gobain Norton venus des Etats-Unis, s’est transporté sur quatre sites verriers.
Entre 11 h 30 ET 13 h 00, le CNB et les syndicalistes américains se sont répartis en plusieurs groupes. Des tracts ont été distribués pour que les verriers concernés puissent connaître l’existence de la nouvelle CCN et leurs nouveaux droits. Cette opération fut un succès puisque nous avons découvert dans une verrerie des adhérents isolés que le syndicat devra aider et constituer en section syndicale.
La branche doit s’inscrire dans le plan fédéral de développement de la syndicalisation. Le plan de travail portera principalement sur la syndicalisation des jeunes, la fidélisation des retraités et le développement syndical des maîtrises et des cadres, surtout dans les grands établissements. La reconnaissance du fait syndical dans l’entreprise est également un sujet sur lequel la CFDT doit porter ses efforts.
La situation de l’industrie du cristal en France était aussi à l’ordre du jour. Une étude économique sectorielle réalisée par Syndex a servi de support à un débat de la branche sur ce secteur d’activité et des postes d’actions ont été tracés.
Intervenir au niveau des industriels, des organisations professionnelles, des pouvoirs publics et collectivités territoriales de l’Europe. La FCE doit défendre ce secteur industriel au titre du patrimoine culturel : un artisanat vieux de cinq siècles.
Le CNB a consacré une large part de débat à la situation sociale et notamment à la question des retraites, et s’est conclu par une information sur le troisième congrès de la FCE.