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Le 1er mai, Fête du travail

La célébration du 1er mai s'est tenue cette année dans le contexte bien particulier de l'entre-deux-tours de l’élection présidentielle. Fort heureusement, la situation n’est pas celle de 2002...

La célébration du 1er mai s’est tenue cette année dans le contexte bien particulier de l’entre-deux-tours de l’élection présidentielle. Fort heureusement, la situation n’est pas celle de 2002. Le retour à une forte participation des électeurs montre une meilleure vitalité démocratique du pays. Et le bon résultat des candidats issus des partis de gouvernement indique que les citoyens ont su tirer les conséquences du vote de 2002. Même si le recul du Front national ne doit pas masquer que certaines de ses idées restent encore bien ancrées dans la société.

C’est dans ce contexte que notre action syndicale se poursuit, comme le syndicalisme a su le faire par le passé. C’est dans le passé que le 1er mai trouve ses racines, et plus particulièrement dans la bataille mondiale du mouvement ouvrier pour la journée de huit heures. Déjà à l’époque, l’objectif était de réduire massivement le temps de travail pour que tous les salariés puissent vivre mieux et profiter de la vie. Triste réalité que de constater, plus d’un siècle plus tard, que ce qui nous sépare du patronat français et de certaines propositions politiques, n’a pas vraiment changé…

Ce 1er mai 2007, nous défendons toujours l’emploi, parce que le nombre de chômeurs reste très élevé. C’est aussi pour cela que la CFDT lutte contre la remise en cause des 35 heures et revendique son application à tous les salariés. Nous défendons le maintien et l’augmentation du pouvoir d’achat, en exigeant des résultats aux négociations dans les branches et les entreprises. Nous défendons l’amélioration des conditions de travail, notamment pour faire reculer la pénibilité au travail. Nous nous battons pour que la sécurisation des parcours professionnels devienne enfin une réalité. Toutes ces revendications, prioritaires pour la CFDT, traduisent notre exigence pour que des actions soient menées afin de lutter contre la pauvreté, la précarité, et le développement des inégalités observées dans la société française.

Le 1er mai est aussi pour nous l’occasion d’affirmer notre engagement international auprès de tous les syndicalistes qui, partout, mènent les mêmes batailles. D’abord en Europe, via la Confédération européenne des syndicats. Mais aussi au niveau mondial, via la Confédération syndicale internationale. Ceux qui ont construit les bases de ces organisations internationales n’imaginaient pas le syndicalisme autrement que fraternel et supranational. Les seules frontières qu’ils aient pu concevoir sont celles qui séparent les exploiteurs des exploités, les oppresseurs des oppressés, les riches des pauvres. Certes, les termes du débat ont quelque peu changé, mais la CFDT reste fidèle à sa tradition de solidarité internationale.

C’est pourquoi, le 1er mai permet à notre syndicalisme d’illustrer, par nos mots d’ordre, l’indispensable complémentarité entre nos actions au regard de la réalité nationale et nos actions de solidarité internationale.

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