Le 30 avril, lors d’un CSEC, la direction d’Ahlstrom a annoncé la fermeture de l’établissement de Bousbecque, situé dans la métropole lilloise. Sans remords pour les salariés, et sans chercher de solution (repreneur), elle a pris seule la décision de fermer l’établissement pour éviter la concurrence chinoise.
Indignée par cette attitude, l’intersyndicale (CFDT, CGT, CFTC et CGC) a fait appel, avec l’aide du Syndicat et de la Fédération, aux politiques locaux, régionaux, avec la venue du député Xavier Bertrand, et nationaux, par la présence du ministre de l’Intérieur, Gérard Darmanin.
À la suite de cette position politique, la direction n’a eu le choix que de respecter la loi en mandatant un cabinet pour rechercher un éventuel repreneur et conclure un accord de méthode donnant des moyens pour le fonctionnement des élus et la méthodologie détaillée pour négocier le PSE.
L’intersyndicale a pris l’initiative d’informer l’ensemble du personnel à chaque journée de négociation du PSE. Ce fut le cas, le 15 mai dernier, avec 90% du personnel présent. Pour l’intersyndicale, la priorité reste l’emploi, en préservant l’outil industriel tout en négociant le PSE, le premier sujet abordé étant « le reclassement interne ».
Dans la continuité, l’intersyndicale a été reçue au ministère du Travail, le 16 mai, en présence, entre autres, de la ministre Catherine Vautrin, pour rappeler à la direction d’Ahlstrom que la priorité du gouvernement reste le maintien de l’emploi. Madame Vautrin a également précisé qu’elle attendait des suites à cet échange.
L’intersyndicale remercie pour leur soutien les avocats du réseau AVEC, le Syndicat et la Fédération.
