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LA SANTÉ MENTALE : UN DROIT UNIVERSEL

Encart Si, de nos jours, la « santé mentale » fait partie de notre quotidien, cela n’a pas toujours été le cas. Né dans la première moitié du XXe siècle, dans les pays anglosaxons, le concept de mental hygiene s’est rapidement transformé en mental health, dès les années 1960. En France, il faudra attendre les années 1993-1995 pour que la « santé mentale » connaisse enfin une croissance considérable et devienne un référent actif pouvant définir des réalités institutionnelles.

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LA « TOUR EIFFEL » DE LA VAISSELLE SAUVÉE PAR SES SALARIÉS

Après des mois de crainte pour l’avenir de Duralex, le tribunal de commerce d’Orléans a validé, le 26 juillet 2024, le projet de société coopérative de production (Scop), soutenu par les salariés de l’usine de La Chapelle-Saint-Mesmin, au détriment des propositions de reprise qui auraient entraîné des coupes du personnel. Une belle victoire pour la CFDT, porte-parole du projet.

Après des mois de crainte pour l’avenir de Duralex, le tribunal de commerce d’Orléans a validé, le 26 juillet 2024, le projet de société coopérative de production (Scop), soutenu par les salariés de l’usine de La Chapelle-Saint-Mesmin, au détriment des propositions de reprise qui auraient entraîné des coupes du personnel. Une belle victoire pour la CFDT, porte-parole du projet.

Dès les premiers signaux d’alerte, la section CFDT de Duralex a pris les choses en main. Soutenus et aidés par la Confédération, la Fédération, le Syndicat Chimie Energie Centre Val-de-Loire, et l’URI, les militants ont été force de proposition en alertant les élus locaux sur la situation plus qu’inquiétante de l’usine et le risque de licenciement. Hors de question de revivre les situations antérieures, avec des schémas qui ne fonctionnent pas, avec des promesses d’investissement qui se terminent par des hausses des dividendes au détriment de l’humain et de l’outil industriel. Pour la CFDT, cette solution n’était pas envisageable.
« La CFDT est à l’initiative de la Scop. Nous nous sommes tous investis pour que ce projet puisse exister, car il était
essentiel, pour nous, au-delà de sauver
notre usine, d’empêcher les licenciements. Nous avons alors cherché appui
auprès des instances CFDT. L’URI m’a
aidé à entrer en contact avec l’Urscop, et, de fil en aiguille, les choses se sont
concrétisées. »

Même si, aujourd’hui, le projet de Scop
apparaît comme le seul projet positif d’un point de vue économique et social, certains salariés avaient des doutes sur son fonctionnement. L’équipe CFDT, majoritaire, a donc dû faire preuve de persuasion en mettant en place plusieurs actions. « La CGT était réticente à l’idée d’une Scop, préférant la proposition de rachat, avec 45 licenciés à la clé. Certes, l’inconnu fait peur, personne ne savait vraiment ce qu’était une Scop et comment cela fonctionnait. On a donc  dû, avec toute l’équipe, rassurer les salariés. On a insisté sur le fait qu’on serait acteurs, que l’on prendrait de grandes décisions, que chaque adhérent avait droit à une voix, en gros que l’on avancerait en démocratie.  
Pour cela, nous avons fait beaucoup d’assemblées pour présenter le projet, en insistant sur le fait que c’était avant tout un projet industriel. Et beaucoup de terrain et de rencontres avec les élus. Mais, c’est surtout maintenant, pour nous, que le plus dur commence. »


Toutes ces actions, menées par la
CFDT, ont aidé l’opinion publique à ouvrir les yeux sur les difficultés que peuvent rencontrer nos entreprises françaises, et le combat sans faille de nos militants pour sauver leur usine a déclenché le soutien des collectivités territoriales, comme la métropole d’Orléans qui s’est engagée à racheter le site. « Cette société coopérative représente une victoire, parce que, enfin, on va pouvoir prendre notre destin en main, être acteurs de notre
entreprise. Le choix du tribunal a été de ne pas reproduire les erreurs du passé. Pour nous, cela veut dire ne plus subir les choses comme on le fait depuis longtemps. Cela veut dire aussi aucun licenciement, à savoir 226 postes conservés. »
Aujourd’hui, la nouvelle usine Duralex
vient de signer un partenariat avec Le Slip français : « Ce partenariat ne peut être que positif, car ils sont très forts en communication. Ils connaissent bien notre situation, et nous soutiennent depuis le début. »Nous ne pouvons que leur souhaiter une bonne continuation, et les féliciter encore une fois pour cette victoire, qui restera, à n’en pas douter, dans nos annales syndicales.

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