La CFDT fait depuis plusieurs années le choix d’une transparence de plus en plus importante de ses activités et de son financement, avec notamment la publication et la certification des comptes de l’ensemble de ses structures : syndicats, fédérations, URI, confédération. Une étape vient encore d’être franchie avec le nouveau mode de calcul de nos adhérents qui affiche la réalité du nombre de ceux-ci ayant cotisé dans l’année. Ce résultat, 623802 pour 2017 est aussi certifié par les commissaires aux comptes. Ces démarches appellent l’ensemble des organisations syndicales à faire les efforts de transparence indispensables pour crédibiliser le mouvement syndical aux yeux des salariés et des citoyens.
La plus grande marque de crédibilité et de reconnaissance de notre action reste le nombre de salariés qui partagent nos idées et font le choix d’adhérer à la CFDT. Encore faut-il pour cela qu’ils trouvent dans leur entreprise un délégué CFDT qui leur propose l’adhésion. Force est de constater que cela n’est pas toujours le cas. Cela n’est pas le cas dans les entreprises où nous ne sommes pas présents, mais même là où nous le sommes, la proposition d’adhésion reste trop souvent timide, voire inexistante. Il y a pourtant des équipes syndicales qui nous démontrent au quotidien que faire du développement dans l’entreprise c’est possible et des syndicats qui, par des campagnes volontaires créent de nouvelles sections dans des entreprises dépourvues jusqu’alors de représentation syndicale. C’est ainsi que la CFDT augmente son rapport de force partout où elle se développe.
La mise en œuvre de la réforme du travail imposée par le gouvernement n’est pas sans conséquences sur les moyens des organisations syndicales, le nombre d’élus dans les entreprises, les heures de délégations ou de détachement. Par son choix d’un syndicalisme d’adhérent, la CFDT entend assurer au maximum son financement par les cotisations syndicales, garantissant ainsi sa totale autonomie. Augmenter notre nombre d’adhérents est aussi un enjeu pour le renouvellement de militants. A l’heure où nous affichons fièrement notre place de numéro 1 dans les entreprises privés, la mobilisation pour la syndicalisation doit donc être la priorité de toutes et tous ! Cela nécessite une volonté partagée, une coopération à tous les niveaux, de la section syndicale, aux syndicats, dans les branches et les liaisons, avec les outils et les moyens proposés par la fédération.
La FCE-CFDT organise du 18 au 22 juin prochain une semaine d’actions pour le développement. Tous les responsables de la fédération seront aux côtés des syndicats pour participer aux initiatives programmées : distributions de tracts, rassemblements, débats…
Nous comptons sur votre mobilisation !