Proposer des idées intéressantes, revendiquer pour le bien-être, l’amélioration des conditions de travail et de vie des salariés et signer de bons accords est-il suffisant pour assurer la pérennité de la CFDT dans une entreprise ? Non ! Nous pouvons avoir la meilleure action revendicative du monde, être crédibles et efficaces, cela n’engendre pas pour autant du développement. De nos jours, le premier motif qui fait qu’un salarié rejoint la CFDT, c’est le service rendu ou à rendre.
A partir de là, il nous faut donc réussir la délicate alchimie entre le syndicalisme d’idée porté par la CFDT et les attentes des salariés en termes de services et de défenses. Pour pouvoir garantir un maximum de résultats, la section CFDT se doit d’avoir des moyens importants, notamment en termes de temps. Et la principale façon d’obtenir du droit syndical est de faire un bon résultat aux élections de représentativité. Qui mieux qu’un adhérent peut garantir une voix pour la CFDT. C’est pourquoi les deux sujets sont intimement liés et complémentaires. Avoir plus d’adhérents est égal à plus de voix et plus de voix est égal à plus de moyens pour développer la CFDT, en influence et en nombre d’adhérents.