La FCE-CFDT a participé au comité exécutif de notre fédération syndicale mondiale, IndustriALL, organisé à Bruxelles fin mai. Le rapport d’activité des derniers mois a fait état des différentes campagnes de dénonciation des pratiques antisyndicales dans différents pays et dans des entreprises un peu partout à travers le monde. Certaines situations s’améliorent tout de même, comme au Mexique, avec une réforme positive du travail qui, pas à pas, porte ses fruits. Le COMEX a salué le travail interne du comité des femmes qui entend bien renforcer la place des femmes dans le syndicalisme, pour arriver à 40 % de représentantes dans nos différentes structures. Le chemin est encore loin pour arriver à cet objectif, avec un manque de mesures imposées pour y parvenir. Le suivi des accords-cadres mondiaux a fait l’objet d’un débat appuyé. La FCE-CFDT a soutenu leur développement de ces accords. Ils permettent, par la négociation, et l’engagement des employeurs et des organisations syndicales, d’améliorer les conditions de travail, de rémunération et de protections sociales dans les multinationales, et dans tous les pays où elles exercent des activités. Au fil fur et à mesure des renégociations, les accords s’améliorent. La législation sur le devoir de vigilance est aussi une opportunité pour améliorer les mesures et les faire appliquer pour l’ensemble des entreprises sous-traitantes des multinationales. Le temps fort de cette conférence est sans nul doute l’intervention de la délégation brésilienne de la CUT sur la situation dans le pays depuis l’élection de Bolsonaro, à la tête du pays. Ce président d’extrême droite fait voter des lois antisociales et antisyndicales les unes derrière les autres. La répression du peuple et des syndicalistes et la dégradation sociale mettent à mal l’avenir de la société brésilienne. Le COMEX a adopté à l’unanimité une motion de soutien au peuple, et aux syndicalistes du Brésil.