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La section CFDT de Adhetec prend son envol

Adhetec, entreprise de la Plasturgie de 130 salariés (95 au siège à Tarbes, Hautes-Pyrénées – et 35 à Colomiers, Haute-Garonne) est spécialisée dans le revêtement personnalisé de surfaces pour l’aéronautique, l’automobile et l’industrie.
De gauche à droite : Mario Ribeiro, Emmanuel Nitard, Aurélie Lacassagne, Florence Lopez, Frédéric Borel (élus CFDT titulaires)

Adhetec, entreprise de la Plasturgie de 130 salariés (95 au siège à Tarbes, Hautes-Pyrénées – et 35 à Colomiers, Haute-Garonne) est spécialisée dans le revêtement personnalisé de surfaces pour l’aéronautique, l’automobile et l’industrie.

a CFDT s’y est implantée en 2019 lors de la mise en place du CSE. En 2023, elle est passée de 67 % à 84 %. Pour en savoir plus, le Mag FCE a rencontré le délégué syndical Emmanuel Nitard, basé à Tarbes, et Frédéric Borel, secrétaire du CSE, basé à Colomiers.

Se syndiquer pour agir dans l’entreprise Emmanuel Nitard travaille à Adhetec comme opérateur depuis 2012. Déçu du fonctionnement du délégué syndical en place (non CFDT), il contacte la CFDT, syndicat qui lui correspond mieux.

Sa première rencontre avec Pierre-Alexandre Lasserre, responsable Hautes-Pyrénées du Syndicat et Laure Champ, secrétaire générale du Syndicat CFDT Chimie Energie Midi Pyrénées, l’a enthousiasmé. Il précise : « Ils étaient proches de mes idées. Leur esprit d’ouverture et de partage m’a convaincu de les rejoindre. »

 

 

Cinq ans pour construire une équipe

En 2019, Philippe Sanz rejoint Emmanuel et ils se présentent comme CFDT aux élections du CSE. Ils sont élus et Emmanuel devient DS. Pendant tout le mandat, ils ont travaillé avec les élus sans étiquette. Frédéric précise : « Manu nous avait contactés pour rejoindre sa liste. Il ne nous a pas forcé la main. Il s’est engagé à travailler avec nous, et il l’a fait. J’ai trouvé sa démarche intéressante et 4 ans après, avec Florence, trésorière du CSE, on a choisi de prendre la carte et de se présenter sur les listes CFDT. Ça n’a pas changé notre façon d’être, mais ça a montré une équipe plus structurée vis-à-vis des salariés et de la direction. »

Obtenir des avancées et le faire savoir
Lors des négociations, il réunit d’abord les adhérents, puis discute avec tous les salariés. « La direction a changé, elle est plus ouverte à la discussion sur nos propositions,
salaires, mesures sociales, conditions de travail, effectifs. Un accord salariés aidants est en cours. La direction veut des résultats, il faut que les salariés s’y retrouvent », précise Emmanuel.

Au CSE, l’équipe CFDT a mis en place des partenariats avec des grossistes, restaurants, clubs de sport, thalasso… pour offrir des réductions aux salariés.
Il cultive ses liens avec les salariés : « Faire le tour des ateliers, écouter, collecter les doléances, apporter des réponses même si elles ne satisfont pas les salariés, faire des debriefs après chaque CSE, et surtout avoir un comportement irréprochable. »

Préparer la relève pour assurer l’avenir
Les élus CFDT se réunissent souvent. C’est la dimension humaine qui fait leur force. Les anciens forment les nouveaux. « C’est le travail de tout un mandat, il faut essaimer, s’implanter partout », explique Emmanuel. Il se réjouit d’avoir un collectif motivé, constructif, où il y a du débat. Les décisions sont prises en commun, c’est tellement plus confortable. Il a déjà repéré des collègues qui pourraient rejoindre la CFDT. Emmanuel avait une image négative des syndicats. Il a changé d’avis : « J’ai découvert l’utilité du syndicalisme, notre présence a changé les choses dans l’entreprise. Et je sais que je peux compter sur le syndicat pour m’épauler. » Maintenant, il siège au conseil syndical et il y trouve un grand intérêt.

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