A la réunion paritaire du 13 mars, la chambre patronale est revenue à la charge sur le contingent d’heures supplémentaires. Elle a proposé, à nouveau, un avenant à l’accord de RTT autorisant un contingent de 180 heures pour les entreprises de moins de 20 salariés (contre 110 heures dans l’accord, 60 puis 50 heures dans le cadre de la modulation).

Elle n’a apporté aucune justification économique argumentée à sa position. La CFDT a réaffirmé son désaccord comme lors de la paritaire du 17 février. D’autant plus que l’accord de 2000 prévoyait des dispositions spécifiques pour les entreprises de moins de 20 salariés. Cet avenant signerait la mort des 35 heures dans beaucoup de PME. La CGC, autre signataire de l’accord, semblait disposée à accepter le texte tel quel. Le patronat a ensuite refusé d’entrer dans la discussion sur le droit syndical pour lequel la CFDT a fait de nombreuses propositions (cf. Hebdo du 27 février 2003).

Aucune réunion paritaire n’est prévue avant le 24 septembre, sauf si la CCN négociée fin 2000 venait à être étendue.