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La filière automobile en crise

La filière automobile est aujourd’hui en crise. Les difficultés des constructeurs se répercutent chez les équipementiers et sous-traitants.

La filière automobile est aujourd’hui en crise. Les difficultés des constructeurs se répercutent chez les équipementiers et sous-traitants. Au sein de la FCE-CFDT, trois branches sont concernées : la Plasturgie, le Verre et le Caoutchouc. Les intérimaires ont été les premiers frappés, car ils servent malheureusement de variable d’ajustement. Leur nombre a drastiquement diminué sur de nombreux sites. Puis il y a eu des mesures de chômage partiel. Des plans sociaux sont mis en œuvre avec parfois des fermetures de sites. Lors d’une réunion avec la Fédération générale des mines et de la métallurgie CFDT (FGMM) le 25 novembre, Syndex a présenté son analyse de la filière. En Europe, la baisse des ventes est de 14,5 % d’octobre 2007 à octobre 2008. La crise génère des reports massifs d’achats de véhicules. Enfin tendance lourde du marché : la demande se porte de plus en plus vers des véhicules bas de gamme. Les véhicules moyenne/haute gamme produits en Europe de l’Ouest se vendent de moins en moins.

Face à cette situation, les équipes CFDT se battent dans les entreprises pour contrer ou limiter les effets des plans sociaux sur l’emploi. Les syndicats FCE-CFDT ont agi. Une manifestation sur le bassin d’Oyonnax, avec délégation à la sous-préfecture le 21 novembre, a rassemblé 200 salariés. Plusieurs manifestations ont eu lieu en Bretagne : le 2 décembre devant PSA et à Rennes avec l’Union régionale interprofessionnelle le 16 décembre. A Key Plastics, en Franche-Comté, le syndicat a pris différentes initiatives vis-à-vis des élus et de la population pour sauver le site de Voujeaucourt. Des responsables du syndicat Ile-de-France ont rencontré le 15 décembre les salariés du site Inergy de Nucourt que le groupe veut fermer.

Pour la CFDT, il faut négocier des accords de mani ère à alléger l’impact du chômage technique sur le pouvoir d’achat, comme cela a été fait chez Renault (la direction abonde chaque journée de RTT par 1,1 jour dans un fonds mutualisé). On peut aussi utiliser les possibilités de modulation ou négocier une RTT supplémentaire. Il faut, dans cette période de faible activité, intensifier la formation des salariés. Et investir dans la recherche et développement pour les véhicules propres. Enfin les aides françaises ou européennes aux entreprises doivent être octroyées en contreparties d’efforts réels sur l’emploi et le pouvoir d’achat. Les institutions représentatives du personnel doivent avoir leur mot à dire sur leur utilisation.

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