Engagée en décembre dernier, la négociation des salaires minima de la branche Chimie vient de se solder, en ce début février, par un accord. Les neuf fédérations d’employeurs du secteur ont paraphé le texte. Et ce n’est pas rien !
Après la signature d’avril 2006, ce nouvel engagement entraîne une revalorisation de 1,9 % de la valeur du point, passant ainsi de 7,02 à 7,153 euros. Revalorisation qui ne s’appliquera qu’après extension de l’accord, afin que tous les salariés (équité oblige) bénéficient de cette augmentation, qu’ils soient dans une petite ou une grande entreprise, et qu’elle soit ou non adhérente à l’une des neuf fédérations d’employeurs. C’était là une priorité pour la FCE-CFDT.
Les équipes syndicales doivent maintenant veiller à la bonne application de l’accord, notamment dans le cadre de référence à la durée du temps de travail, toujours inscrite à 38 heures dans la convention collective de la chimie. Et d’ores et déjà, elles peuvent faire connaître leur point de vue quant à la négociation des « autres éléments de salaires inscrits dans la convention collective » qui débutera début avril.