Le 11 février 2005, des délégués venus de tous les sites Michelin se sont retrouvés à Poitiers pour exprimer leur inquiétude quant à l’avenir des 500 salariés de l’usine. Car depuis cinq ans, baisse de production, réduction des effectifs et déménagement de plusieurs machines laissent à penser que la fermeture du site est proche.

Alors aux responsables politiques et aux journalistes venus sur place, la FCE-CFDT a rappelé l’impact que pourrait avoir la disparition du site, d’autant que la capacité de Michelin à reclasser ses salariés reste à démontrer…

Selon la direction, le site aurait une taille critique. Evasive, elle laisse planer le doute et l’inquiétude. Tout au plus, elle affirme laconiquement que « tout se passe comme prévu ». Au-delà des décisions économico-industrielles qui appartiennent à l’entreprise, il est un point sur lequel la FCE ne veut transiger : le respect des salariés. Et cela commence par le droit à l’information, le droit de savoir.

C’était bien là l’objet de ce rassemblement.