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La FCE-CFDT offre des repères à tous ses DSC

Dans la continuité d’un 1er module riche et intense, les 2 animateurs d’Idéforce ont retrouvé leurs 11 délégués syndicaux centraux (DSC) pour un échec et mat : module 2.

Dans l’offre proposée par Idéforce, les formations au mandat tiennent une place particulière puisqu’elles contribuent à la montée en compétences de nos militants.

Celle proposée à nos DSC en est la démonstration. Elle permet d’apporter un appui solide au délégué nouvellement élu, réélu, ou en passe d’être élu. Déclinée en deux modules de trois jours chacun, complétée par un travail intersession, elle offre l’opportunité à nos mandatés d’identifier leur nouveau rôle, missions, et prérogatives, que ce soit en lien avec la Fédération, le Syndicat ou la section syndicale.

« Lorsque je me suis inscrit, je ne savais pas vraiment à quoi m’attendre. Bien sûr, j’avais lu la fiche technique, le programme me semblait intéressant, mais je ne m’attendais pas à apprendre autant sur le rôle du DSC. » ; « DSC, je connais, je ne suis pas né de la dernière pluie, mais, si je devais ne retenir qu’une chose, ce serait le partage d’expériences, qui nous a fait, je crois, tous grandir… » ; « J’attendais des réponses sur les obligations du DSC… je repars satisfait. »

Afin d’être le porte-parole de la CFDT, le DSC doit acquérir les bases du développement avec un double objectif en tête : pérenniser l’organisation et améliorer autant que possible son efficacité personnelle. Et comme il n’y a qu’un pas entre action et réaction, nos 11 participants se sont lancés dans le grand bain des « 5 bonnes pratiques » en amont de ce second module.
« Mon travail intersession était de créer une section dans une boîte de la Chimie. De nombreuses embûches se sont mises sur mon chemin, ce qui a compliqué la mission. Pour autant, plusieurs contacts ont été pris, de nombreux échanges. Il y a eu des mails, des diffusions de tracts… » ; « En sortant de la formation, je me sentais prêt à relever le défi, mais, malheureusement, par manque de temps et de disponibilité, je n’ai pas pu, ce n’est que partie remise. » ; « Grâce à ce travail, j’ai pu dépasser mes limites et sortir de ma zone de confort. Le fait de prendre contact avec un syndicat autre que le mien m’a permis de voir ce qui se passe ailleurs, et de travailler autrement. Monter cette action a été un vrai challenge qui n’a fait que me confirmer que je suis à ma place, et que mon rôle de délégué syndical est une véritable vocation. »

Désigné par la Fédération – après consultation du Syndicat d’appartenance – pour coordonner l’activité des différentes sections, animer les négociations centrales ou impulser l’action revendicative fédérale dans son entreprise, le DSC représente la CFDT et n’est, à ce titre, ni indépendant ni autonome. Il doit être en permanence en lien avec le délégué fédéral de branche (DF) et les structures syndicales (Syndicat, URI, Confédération, etc.). Cette place particulière, car riche d’autonomie, implique des devoirs envers l’organisation, mais également des droits.

« Je sais ce que je dois à la Fédération et à mon syndicat, mais j’attends aussi d’eux du soutien et de l’écoute. » ; « J’attends que l’organisation m’accompagne, par exemple, lors de tractages… » ; « Des outils pour communiquer, des réunions, plus de formations. » ; « Je suis continuellement en contact avec le DF de ma branche, il me manque parfois juste des moyens pour agir… »
Beaucoup d’informations ont été données, beaucoup d’échanges, d’outils ont été dispersés, laissons le temps à cette session de faire son chemin, et à chaque DSC de marquer le sien…

Mag FCE : Tu viens de participer à la formation « Repères DSC », quelles étaient tes attentes en t’inscrivant ?
Une des attentes était de revenir à des basiques sur le mandat qui nous est confié par la Fédération. En tant que DSC, chacun pourrait appréhender la mission de par son parcours ou son vécu, mais c’est mieux en repartant des rôles et des devoirs, et en ça la formation est bien construite. Une autre attente était de partager nos expériences avec les autres DSC présents, c’est toujours très riche d’enseignement.

Mag FCE : Entre le Module 1 et le Module 2, un travail intersession vous a été demandé, est-ce que celui-ci a été facile à mettre en place, comment t’y es-tu pris ?
L’idée était de prendre contact avec un des Syndicats de notre périmètre. Sur le mien, il y en a 3 : le SECIF, dont je suis adhérent, le SCERAO et le SCEAP. Je me suis donc appuyé sur les DS de ces 2 derniers syndicats qui animent les sections des établissements de Solaize (Lyon) et de Pau, afin que l’on puisse se rencontrer avec leur syndicat respectif. Ce que nous avons fait cet été à Lyon pour le SCERAO. Cela devrait aider à mieux fonctionner entre nous, déjà se connaître et comprendre aussi les attentes de chacun. Echanger sur les moyens communs à disposition pour mobiliser ou lancer des actions de
développement. Sur Pau, nous avons moins formalisé la rencontre sur les mêmes attentes, Hervé étant SG adjoint SCEAP, mais également DS du site palois, nous échangeons déjà avec cette double casquette, le développement restant une préoccupation locale. Je prévois de réitérer sur chaque territoire, comme avec le SECIF et les DS parisiens.

Mag FCE : Après ces 6 jours de formation, et ton expérience personnelle, peux-tu nous dire ce qu’est un bon DSC ?
Un bon DSC, c’est un couteau suisse. Il faut être à l’écoute, animer son collectif. Il doit être en interaction et à l’intersection de la Fédération, des syndicats, en contact avec les adhérents/militants, mais aussi les salariés. Et tant que possible œuvrer au bon fonctionnement des sections en s’appuyant sur les délégués syndicaux. Il faut aussi faire le lien avec l’entreprise et entretenir les relations sociales. C’est un mandat avec des responsabilités, des challenges et rempli de défis. Par chance, chez TotalEnergies, nous avons un bureau de liaison CFDT dont le coordinateur, Geoffrey, les autres DSC, Teddy et Alex… une belle équipe dynamique sur laquelle je peux m’appuyer au besoin et, c’est une force.

Mag FCE : Le dernier jour de la formation a été adapté pour vous donner l’occasion d’aller tracter. Quel a été ton ressenti sur cette initiative et qu’en retiens-tu ?
Je pense que l’action de visibilité chez le groupe Rocher à Issy-les-Moulineaux répondait pleinement à une mise en application de la Formation/Action concrète de planification et d’organisation du tractage en vue des élections prochaines. J’en retiens la solidarité entre nous et le soutien que nous avons apporté en local. Je pense que cela s’est vu auprès des salariés dans la dynamique et la force du collectif CFDT. à suivre…

Mag FCE : Comment les structures de la CFDT pourraient t’aider dans l’accomplissement de ton mandat ?
En apportant à ce mandat la dimension politique et la colonne vertébrale pour le mener à bien. On n’est pas seul en tant que DSC, et on peut, on doit s’appuyer sur les organes à notre disposition dans le champ CFDT syndical et fédéral, sans oublier nos sections syndicales en entreprise.

Mag FCE : Un point positif, une piste de progrès concernant la formation…
Peut-être s’appuyer sur plus de mises en situation récentes et en lien avec l’actualité. Le mandat de DSC ne s’apprend pas seulement, il se pratique au quotidien et chacun se l’approprie par l’expérience, donc la formation continue…

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