Communiqué de Presse n° 141 du 20 décembre 2001

Pour la FCE CFDT, le contrat de groupe entre EDF et l’Etat doit être renégocié afin de clarifier le rôle de chacun.

Pour la FCE CFDT, ce n’est pas aux clients domestiques de supporter le coût de la concurrence.

La politique industrielle menée par le Gouvernement est à nouveau sur la sellette.

Après avoir négocié et conclu un contrat de groupe avec EDF pour la période 2001 2003, l’Etat ne respecte pas ses engagements.

Après avoir doublé le prélèvement prévu initialement afin de financer le déficit budgétaire, l’Etat refuse à EDF une augmentation de ses tarifs tout en lui imposant de plus en plus de contraintes au titre de l’obligation d’achat.

Contraintes qui n’ont plus rien à voir avec les missions traditionnelles de service public, et qui pèsent fortement sur l’équilibre financier des activités de production commercialisation (Déficit prévu en 2001de plus de 600 millions d’euros pour cette activité).

Il est en effet paradoxal de solliciter EDF pour financer, via l’obligation d’achat, le développement des énergies renouvelables; et quelque uns de ses concurrents directs (SNET, CNR) ; de tenter d’obliger EDF à racheter l’énergie produite à partir de la combustion des farines animales et d’imposer ainsi à l’entreprise le financement d’un problème de santé publique ; de lui imposer des ponctions supplémentaires pour financer le déficit budgétaire ; de lui demander de garantir ses missions traditionnelles de services publics ; d’imposer à ses salariés la modération salariale alors qu’ils font preuve de productivité et d’adaptation incontestable ; et dans le même temps, de souhaiter qu’EDF, via le contrat de groupe, se développe à l’international à l’égal des grandes multinationales qui n’ont pas les mêmes contraintes.

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