La FCE-CFDT a répondu à l’invitation de son homologue italienne, la Femca-Cisl. Elle s’est rendue à la Cité de Silvi, au bord de la Mer Adriatique, du 14 au 17 juin 2005 pour participer au deuxième congrès de la fédération italienne. Pour la dernière fois, le président de la Femca-CISL, Antonino Scalfaro, est intervenu à la tribune devant 650 congressistes et 70 invités internationaux. Puisqu’il prendra, dans les prochaines semaines, de nouvelles responsabilités au Conseil économique et social italien.

Le secrétaire général, Sergio Gigli (voir photo), a présenté le rapport d’activité et a rappelé le processus nécessaire pour aboutir au congrès fédéral : 99 congrès locaux et 21 congrès régionaux. Dans son intervention, il a souligné la nécessité de développer l’adhésion (138 000 adhérents à la Femca-Cisl à ce jour). Il sera aussi revenu sur les difficultés au plan national : dette de l’Etat, conflit irakien, croissance proche de zéro et chômage (44 % des femmes sont au chômage dans le sud de l’Italie !). L’Europe n’aura pas été oubliée avec notamment le rappel du Traité constitutionnel et la remise en cause de l’Euro par un ministre italien. « Mais sortir de l’Euro serait une grave erreur » a affirmé Sergio Gigli. La Femca-Cisl a réaffirmé enfin sa volonté de poursuivre et développer sa coopération avec ses homologues espagnole, la Fia-UGT, et française, la FCE-CFDT.