Le 18 novembre 2003, la FCE-CFDT a rencontré à Bercy le directeur de cabinet du ministre de l’Industrie. Au menu : salaires, retraites et politique énergétique.
Sur le front de la politique salariale, la FCE-CFDT milite pour l’engagement de véritables négociations entre les partenaires sociaux de la branche des industries électriques et gazières (IEG).
Après l’insuffisance notoire des récentes propositions salariales des présidents d’EDF et de Gaz de France (+ 1 % pour 2003) et la perte de pouvoir d’achat du personnel des IEG de plus de 4 % constatée depuis 2000, la FCE-CFDT a mobilisé les salariés pour qu’ils expriment leur mécontentement en matière de politique salariale. Plus de 12 500 pétitions ont ainsi été déposées sur le bureau du ministre des Finances. Si le gouvernement semble sensible aux arguments développés par la FCE-CFDT, la mobilisation du personnel reste de mise.
Concernant les retraites, la FCE-CFDT s’est en revanche déclarée satisfaite du projet de loi des IEG qui reprend les dispositions du relevé de conclusion qu’elle a signé le 20 décembre 2002, après consultation de ses adhérents.
Sur la politique énergétique et le futur projet de loi en la matière, la FCE-CFDT a rappelé ses priorités : droit au chauffage pour les plus démunis, politique ambitieuse d’économie d’énergie, promotion des énergies renouvelables, politique européenne sur la programmation des investissements de production et de renouvellement des réseaux.
La FCE-CFDT a profité de l’occasion pour réaffirmer au gouvernement son hostilité au changement de statut d’EDF et de Gaz de France. Elle prépare, dès maintenant, la mobilisation du personnel pour faire face à cette échéance.