Dans le cadre des fonctionnements fédéraux transverses, des membres du groupe de travail fédéral sur le Teq (Travail en questions), des membres de l’Equipe nationale Développement, ainsi que des membres du secteur fédéral Formation, se sont réunis le 10 avril dernier pour réfléchir à une évolution de la démarche Teq au sein de la fédération.
En effet, le bilan de la deuxième campagne fédérale revendicative menée autour du Teq, réalisé fin 2006, a dressé les mêmes constats qu’en 2003. Certes, le bilan quantitatif est satisfaisant : 7 100 enquêtes réalisées sur un objectif de 10 000. Le bilan qualitatif est, lui, plus mitigé. Si des responsables Teq ont bien été formés au sein des syndicats Chimie Energie, ils restent bien souvent des spécialistes des conditions de travail, qui n’ont pas forcément été formés ni aux pratiques syndicales ni au développement.
Sans changer le fond de la démarche Teq, l’objectif est donc aujourd’hui de passer d’une approche quantitative à une approche plus qualitative. Pour cela, la prise en charge et la formation des sections syndicales d’entreprise doivent évoluer. Il s’agit de prendre le temps de suivre les sections au delà de l’enquête proprement dit et de sa restitution. Ainsi, un diagnostic des pratiques syndicales de la section qui voudrait s’engager dans la démarche sera fait et si besoin, un micromodule de formation aux pratiques lui sera proposé. Ce nouvel outil de formation, construit sous la forme de cinq modules adaptables aux situations variées des sections, sera diffusé début septembre. Ce sont le groupe de travail fédéral sur le Teq et l’Equipe nationale Développement qui le porteront dans les Comités Action Développement des syndicats. A leur tour, les militants des Comités Action Développement des syndicats, formés à intervenir dans les sections, le porteront dans les sections.