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La coopération franco-allemande réaffirmée

Haltern am See, petite ville allemande non loin de Dortmund. C’est au cœur du bassin industriel de la Ruhr que des militants de la FCE-CFDT et de son homologue allemande l’IG BCE se sont retrouvés pour deux journées d’échange sur l’actualité.

Haltern am See, petite ville allemande non loin de Dortmund. C’est au cœur du bassin industriel de la Ruhr que des militants de la FCE-CFDT et de son homologue allemande l’IG BCE se sont retrouvés pour deux journées d’échange sur l’actualité.

Depuis la signature en avril 1999 d’un accord de coopération entre les deux fédérations, elles ont appris à se connaître et se rencontrent régulièrement. Aussi, sans préambule, les militants ont-ils fait un point de situation sur l’élection du président de la République française et son cortège de mesures « sociales » annoncées. Une occasion de constater que les Allemands suivent de près ce qui pourrait être fait en France, notamment en matière de Sécurité sociale. De l’autre côté du Rhin, les élections régionales sont programmées pour le début de l’année 2008. La question à l’ordre du jour concerne l’énergie, les mines de charbon qui emploient quelques 40 000 salariés devant fermer avant 2018.

Les militants ont aussi échangé sur les questions du chômage, des aides et mesures pour le retour à l’emploi, de la retraite, de salaire minimum. En matière de retraite, les choses se ressemblent de part et d’autre de la frontière : le nombre croissant de retraités, le recul de l’âge de départ en retraite, le montant de la pension, la part d’assurance individuelle, etc. En matière de salaire minimum, l’IG BCE s’interroge quant à la mise en place d’un salaire minimum professionnel ou interprofessionnel tel que le Smic. Car, si l’idée d’un minimum garanti pour tous est pertinente, l’hypothèse de voir l’Etat intervenir dans la fixation de ce salaire va à l’encontre de la démarche contractuelle qui prévaut en Allemagne. Cependant l’absence d’un minima pénalise l’Est du pays, en concurrence avec une main d’œuvre polonaise à bas coût.

Les échanges se sont poursuivis sur les questions liées au service minimum et au droit de grève. Ainsi qu’à la durée du temps de travail, remise en cause en France par le risque d’un recours systématique aux heures supplémentaires, tandis qu’en Allemagne les patrons font pression pour allonger le temps de travail en avançant le risque de délocalisation et que les conditions de travail de certains salariés se dégradent.

A l’issue de cette rencontre, il a été convenu de se retrouver l’an prochain, en France. Une façon de souligner la pertinence, désormais solidement ancrée, du dialogue franco-allemand.

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