Réunion du Réseau juridique fédéral, le 19 septembre dernier, dans les locaux de la FCE-CFDT, autour de l’une des thématiques qui fait partie du fondement de notre action syndicale : la communication, outil essentiel pour informer, mobiliser et impliquer les salariés dans la vie syndicale et les actions de défense de leurs droits.
Pour le RJF, l’occasion de souligner que la communication syndicale se heurte parfois à des limites, en matière de liberté d’expression, qui peuvent varier selon le contexte juridique et les relations sociales.
La liberté d’expression est un droit fondamental protégé par des textes internationaux, tels que la Déclaration universelle des droits de l’homme. Dans le cadre du droit syndical, cette liberté permet aux représentants syndicaux de s’exprimer, notamment sur les revendications des salariés et les actions à mener. Cependant, elle n’est pas absolue et peut être soumise à certaines restrictions face à la profusion de principes et d’exceptions.
Les membres du RJF ont également largement témoigné sur le développement du télétravail, de l’intelligence artificielle, sur l’explosion des réseaux sociaux… éléments qui obligent les militants à adapter leurs communications. L’utilisation de l’IA dans la communication syndicale soulève des questions éthiques, notamment en matière de confidentialité des données liée au RGPD.
Pour la FCE-CFDT, la communication syndicale est un élément clé de la garantie des droits des travailleurs. Nous devons défendre la liberté d’expression, tout en respectant les limites imposées, pour continuer à jouer un rôle essentiel dans la protection des intérêts des salariés.