A l’issue de la première réunion paritaire 2018, qui s’est tenue ce 18 janvier à Puteaux, les partenaires sociaux se sont entendus sur un plan de travail paritaire pour affronter l’année :
– Finalisation de la réécriture de la convention collective
– Evaluation de l’impact des ordonnances loi Travail
– Reprise des discussions sur la structure salariale
– Concertation sur le CDI de Chantier
– Mise en place d’un régime prévoyance et de la CPPNI (conformément à la loi)
Malgré ce projet commun de travail, validé par les partenaires sociaux, la FCE-CFDT a conscience que les discussions vont être âpres et très difficiles. En effet, la CGT, soutenue par d’autres OS, a fait un préalable à toute discussion, comme l’intégration des primes conventionnelles dans un salaire de base minimum hiérarchique telles l’ancienneté, les primes liées aux différents régimes de travail, ainsi que la garantie d’inscrire dans le marbre l’ensemble des autres spécificités de branche, afin que nul ne puisse y déroger ! Un ultimatum qui risque de couper court à toute tentative de dialogue !
Notons que les premiers effets pervers de ce bras de fer engagé contre le gouvernement, avec la prise en otage de la branche, et l’opposition à l’accord Salaires signé le 21 décembre 2017,ont des répercussions directes depuis le 1er janvier.
En effet, suite à ces postures, le point restera malheureusement figé à sa valeur du 1er avril 2017, soit à 8,12€ (en place et lieu des 8,21€ que prévoyait l’accord). Une politique préjudiciable à une grande majorité de salariés de la Chimie qui ont été mis au fait accompli à coups de communications mensongères. Des salariés qui vont maintenant subir les conséquences de cette prise d’otages inadmissible !
