Le 24 novembre a été constitué le Comité Stratégique de l’Industrie Chimique (Cosic). Composé d’une vingtaine de membres, dont des représentants de la FCE-CFDT, il se réunira une à deux fois par an. Des groupes de travail seront aussi formés. Lors de cette première séance de travail, ce nouveau comité a successivement abordé l’anticipation de l’évolution de la réglementation, le développement de la recherche et de l’innovation, et l’adaptation des compétences comme réponses aux mutations du secteur.
Un premier débat a permis de traiter de la mise en application du dispositif Reach, des déficits en matière de ressources d’expertise en toxicologie et éco-toxicologie, de l’harmonisation des procédures des Drire (Directions régionales de l’industrie, de la recherche et de l’environnement), et de la construction d’une base de données réglementaires.
Au cœur du second débat, la chimie dans les pôles de compétitivité, l’anticipation des besoins des clients notamment sur les matières bio-dégradables ou l’utilisation des ressources renouvelables, les économies d’énergie dans le secteur de l’habitat, et le traitement de l’eau par le développement de nouveaux procédés. Le contexte de l’emploi dans les industries chimiques a ensuite fait l’objet d’un diagnostic préoccupant.
Pour relever le défi d’augmenter le nombre des embauches dans les dix prochaines années, deux axes de travail ont été proposés. D’abord, utiliser l’Observatoire prospectif des métiers et des qualifications, et engager une réflexion prospective en matière d’emploi.
Il s’agit notamment de réaliser un état des lieux, construire un référentiel de compétences dans la branche, rendre plus attractifs les métiers, engager une dynamique de formation pour mieux sécuriser les parcours professionnels. Ensuite, travailler sur la prospective en matière d’emploi. C’est réfléchir à l’évolution de l’emploi en fonction de l’évolution des filières d’activité, investir dans la formation initiale, favoriser le maintien et le développement des compétences tout au long de la vie. Autant de perspectives positives de réflexion pour l’avenir des industries chimiques.
