Alors que la direction d’ExxonMobil déroule au pas de charge son plan de sauvegarde de l’emploi, la Fédération Chimie Energie, accompagnée du Syndicat Chimie Energie Haute-Normandie et des représentants des salariés d’ExxonMobil, a obtenu un rendez-vous, le mercredi 22 mai dernier, avec la déléguée interministérielle aux restructurations d’entreprises et le cabinet du ministre de l’Industrie. Nous avons évoqué notre inquiétude pour les salariés concernant leurs emplois dans l’entreprise, mais aussi la perspective d’une catastrophe sociale et économique pour le territoire. Nous avons des craintes pour la sécurité, car les premières réunions prévoient un arrêt trop rapide des installations sans se soucier que les effectifs soient appropriés… ExxonMobil ne semble pas chercher de repreneur pour les activités chimique de Port-Jérôme-sur-Seine qui pourrait, éventuellement, intéresser des industriels réputés dans ce domaine. Pour la FCE-CFDT, le plan de sauvegarde de l’emploi (PSE) doit être exemplaire et de haut niveau pour les salariés trahis par ExxonMobil. Si, dans un premier temps, après l’annonce de fermeture, ils étaient assommés, à ce jour, la colère monte au fur et à mesure des réunions qui énumèrent les conditions du PSE. Des débrayages commencent à s’organiser. Nous soutenons pleinement les élus CFDT d’ExxonMobil, très impliqués, et qui informent les équipes après chaque rendez-vous avec la direction sur le PSE.