La branche fédérale des industries électrique et gazière (IEG) lance un audit sur son fonctionnement. Une décision prise par le Bureau de branche afin d’améliorer l’organisation et le fonctionnement de la branche fédérale. Les conclusions de cet audit seront rendues en septembre prochain.
Plusieurs raisons rendaient cet audit nécessaire. L’évolution du secteur de l’électricité et du gaz (qu’elle soit de nature économique, industrielle ou législative) oblige les militants de la branche à assurer un suivi permanent et exige d’eux une grande réactivité. Les restructurations incessantes des entreprises des IEG, et leur lot de « verticalisation » d’activités, percutent et parfois perturbent les différents niveaux de responsabilités au sein de la branche. Enfin, des problèmes ponctuels pour certains, récurrents pour d’autres, sont directement dus aux difficultés de fonctionnement de la branche.
L’audit s’articulera autour de deux thèmes : l’état des lieux des évolutions de la branche par rapport aux conclusions de l’audit précédent réalisé en 2000, et le recensement des difficultés rencontrées par les militants de la branche, à différents niveaux de responsabilités. Il sera réalisé, sous la responsabilité du secteur fédéral Formation, par cinq militants issus des différentes branches ou secteurs de la fédération, et se déroulera jusqu’à fin juillet.
Dès le mois de juin, sera interviewé un panel de militants, composé de membres de l’exécutif fédéral, du Bureau de la branche, de secrétaires de syndicats Chimie Energie, des animateurs des comités territoriaux de branche, des animateurs nationaux des liaisons d’entreprise, et de délégués de section. Un seul principe, nul n’est obligé d’être interviewé. Ces interviews seront organisées autour de quatre thèmes : la branche en général, le fonctionnement de la branche, la branche et moi (le militant), et les missions de la branche. Lors de ces interviews, les militants disposeront de temps d’échanges réglementés (questions fermées et ouvertes, recherche de points forts et de pistes de progrès), et d’un temps d’échange libre pour que l’interviewé puisse aborder d’autres points de son choix.
Les auditeurs s’engagent à la confidentialité sur l’identité des personnes, à l’absence de parti pris, et au respect des opinions, que ce soit dans l’écoute pendant l’entretien ou lors de la retranscription fidèle des idées et des propos.