C’est avec joie qu’une vingtaine d’entre nous se sont retrouvé-es autour d’un déjeuner pique-nique amical. Cette année, nous avons eu le plaisir d’accueillir Catherine Bourrut de la Confédération, Sylvie Polvèche et Géraldine Cornette de la CFDT IDF. 

3 intervenantes au programme :
Corinne Hirsch, consultante en égalité professionnelle et co-fondatrice du Laboratoire de l’égalité, avec un atelier pour négocier son salaire à partir de la méthode P.E.I.N.A.R.D.E (Préparer, Evaluer, Imaginer, Négocier, Attribuer, Recommencer, Demander, Encourager), a présenté un magazine dans lequel 100% des articles et des photos sont consacrés aux parlent des femmes (16% d’habitude), Femmes ici et ailleurs. A la fois magazine et réseau, il parle des réalisations de femmes dans le monde, quelle que soit leur origine sociale. 

Sophie Pochic, directrice de recherche au CNRS, a fait une présentation de l’étude commandée par la DARES sur les accords/plans égalité professionnelle, tous métiers confondus en France en 2014 et 2015. Celle-ci montre que l’égalité des sexes est une égalité élitiste limitée aux CSP+, à l’instar de nombreux réseaux de femmes en entreprise. La mixité est pensée en haut des organigrammes, d’abord. Les femmes techniciennes deviennent rarement cadres, et les ouvrières rarement techniciennes. Les accords d’entreprise sont très peu diffusés par les directions. Quand on ne connaît pas ses droits, on ne peut pas les faire valoir. La majorité des accords sont sans budget, les mesures correctrices n’étant envisagées qu’en cas de réclamation. En revanche, tous les accords stipulent des mesures qui ne coûtent rien, comme l’encadrement des horaires pour la tenue des réunions…

Emmanuelle Thomas, déléguée syndicale à la centrale nucléaire de Chinon a partagé son expérience d’une expertise menée à la centrale dans le cadre de la commission éga pro du CE, et réalisée par Idéforce (FCE).

Des sujets au cœur de nos actualités. Un ordre du jour chargé, des interventions de qualité, une journée de travail, mais dans la détente et la bienveillance, marque de fabrique de Cfdt’elles. Cette rencontre annuelle a ressourcé les participantes et, incidemment, a permis de donner une bonne visibilité à Cfdt’elles, le réseau qui donne envie ! •