La journée internationale des Nations Unies est célébrée le 24 octobre. Elle marque l’entrée en vigueur du texte fondateur de l’Organisation des Nations Unies (ONU).
Cet anniversaire est avant tout celui d’une organisation, fondée en 1945, prenant ses origines dans la Société des Nations, créée en 1920 à la suite de la seconde guerre mondiale. Elle est dédiée à la paix et à la sécurité internationale, afin de « Préserver les générations futures du fléau de la guerre ».
Les principaux objectifs sont le maintien de la paix, la sécurité internationale, la protection des droits de l’homme et la justice internationale. Depuis 1948, plus d’un million de casques bleus, hommes et femmes, ont servi sous les couleurs des Nations Unies et plus de 3500 ont perdu la vie en service (militaires, policiers et civils). Actuellement, 14 opérations sont en cours, principalement en Afrique centrale et au Moyen-Orient. L’emblème et le drapeau des Nations unies sont reconnus partout. Ils sont, dans des zones de conflits, des symboles d’espoir d’une paix et d’une liberté retrouvés.
Au cours des dernières décennies, de nouveaux défis se sont ajoutés, comme le changement climatique (COP 21 et Accord de Paris), la lutte contre le Sida, l’accès à la santé, l’éradication de la faim, l’accessibilité à l’eau potable, la démocratie ou encore l’accompagnement des réfugiés. Depuis plus de 70 ans, ce vieux « machin » pour reprendre un mot du Général De Gaulle, est un lieu de l’expression du multilatéralisme. Antonio Guterres, son secrétaire général, défend une ONU du 21ème siècle, réformée, avec moins de bureaucratie, pour une plus grande efficacité et une plus grande souplesse au profit des plus pauvres et des plus exclus.
Récemment, Donald Trump qualifiait l’ONU, de « club où les gens se rassemblent, bavardent et passent du bon temps ». Sa volonté de baisser la contribution des Etats-Unis est révélatrice de son rejet d’une coopération internationale et de sa volonté d’un retour au protectionnisme alors que les risques de menaces terroristes, de changements climatiques et de crise économique obligent à trouver des réponses internationales.
Pour la FCE-CFDT, la paix n’a pas de prix et la diplomatie est la voie à privilégier dans la résolution des conflits. L’ONU est à ce titre une institution à préserver et
à réformer pour une plus grande efficacité et une application universelle de ses résolutions. Face aux replis populistes et nationalistes que nous connaissons, il est de notre devoir de lutter pour défendre un modèle durable et démocratique pour les générations futures.