Cette décision va permettre à EDF de rentrer en négociation exclusive avec la CDC et CNP Assurances jusqu’au mois de novembre (ce qui interdit, pendant une certaine durée, à l’une et/ou l’autre desparties, de négocier un contrat de même nature avec tout tiers.).
Ce schéma ne lève en rien les inquiétudes de la CFDT qui est opposée à l’ouverture du capital de RTE. Une fois la brèche ouverte, rien ne dit qu’EDF ne se débarrassera pas de RTE à moyen terme. Or RTE est un verrou contre la privatisation d’EDF et du nucléaire.
Par ailleurs, dans le scénario envisagé, des investisseurs privés entreront indirectement au capital de RTE via CNP Assurances. Il n’interdit pas non plus l’entrée d’autres investisseurs privés, suivant le montage juridique et financier mis en place. Rappelons que State Grid Corporation of China est entré au capital de TERNA par l’intermédiaire de la Caisse des dépôts italienne.
La procédure de droit d’alerte initiée, par la CFDT, via le CCE de RTE va donc se poursuivre avec l’appui de son expert. Ce qui permettra aux élus de dialoguer avec les décideurs pour défendre l’avenir de RTE et l’intérêt de ses salariés sur le long terme. De ce dialogue doivent notamment émerger les réponses relatives :
