Au niveau national et interprofessionnel, plus de 8814 CSE ont été mis en place dans les entreprises. Pas moins de 4848 dans les PME de moins de 50 salariés. Il reste à ce jour 14 mois à toutes les autres pour instaurer cette nouvelle IRP, qui doit s’imposer comme un interlocuteur structurant du dialogue social dans l’entreprise. Les nouveaux élus seront très vite amenés à conduire négociations obligatoires (QVT, égalité femmes/hommes, NAO, etc.) ou non, mais nécessaires à la protection des droits des salariés. Les règles de la négociation collective ont été modifiées. Nos pratiques doivent s’adapter.

Aussi, le RJF a construit sa journée sur cette thématique, afin de permettre aux 
syndicats, responsables du juridique, délégués fédéraux, de s’approprier les nouvelles règles structurées par rapport aux effectifs de l’entreprise, et par la présence d’un DS, d’un CSE ou, au contraire, par leur absence. 

Les règles du jeu ont changé, et les entreprises sans représentation syndicale, sans représentation du personnel auront plus de marge de manœuvre pour obtenir des accords sans négociation, ni même… concertation. 

Finalement, des mesures unilatérales validées par les salariés. Et ce sur tous les thèmes de négociation ! Pour ces entreprises, la FCE est mobilisée afin de se développer auprès des salariés des TPE/PME, qui risquent d’être fragilisés par certaines pratiques patronales. Nombre de salariés méconnaissent les OS, en ont une image cryptée par les médias. C’est par notre expertise que notre crédibilité sera reconnue. Encourageons les salariés à solliciter la CFDT !